Résumé : À partir des sens premiers du mot, l’article explore les critères qui permettent de caractériser le dit comme genre, critères qui ne fonctionnent qu’en combinaison. Il interroge la question de la longueur de cette forme, en particulier à travers l’exemple des dits en quatrains d’alexandrins monorimes. Il examine enfin la concurrence des mots dit et livre à partir du xive siècle en tant que désignation générique. Il y a bien eu un moule mental du dit qui s’estompe quand la prose et le genre qui la soutient, le livre, l’emportent.