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Classiques Garnier

Présentation des auteurs

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présentation des auteurs

Anna Arzoumanov est maître de conférences à l’université de Paris-Sorbonne (UFR de langue française). Elle est l’auteur d’une thèse intitulée Pour lire les clefs sous l’Ancien Régime. Anatomie d’un protocole interprétatif (à paraître, chez Classiques Garnier). Spécialiste de l’histoire de la réception, elle a publié plusieurs articles sur la question des lectures à clefs et s’intéresse plus généralement aux formes de la critique littéraire sous l’Ancien Régime.

Cynthia J. Brown est professeure au département de français et d’italien de l’université de Californie à Santa Barbara. Ses nombreuses publications comprennent Poets, Patrons and Printers : Crisis of Authority in Late Medieval France (Cornell University Press, 1995 ; prix MLA Scaglione) ; deux volumes d’une édition critique des œuvres de Pierre Gringore (Les œuvres polémiques sous le règne de Louis XII, Droz, 2003 ; Les Entrées royales à Paris de Marie d’Angleterre [1514] et Claude de France [1517] Droz, 2005 ; l’édition de The Cultural and Political Legacy of Anne de Bretagne : Negotiating Convention in Books and Documents (D. S. Brewer, 2010) ; et The Queen’s Library : Image-Making at the Court of Anne of Brittany, 1477-1514 (University of Pennsylvania Press, 2011).

Sabine Chaouche, docteur habilité de l’université Paris IV-Sorbonne, directeur de CESAR (www.cesar.org.uk), est spécialiste de la vie théâtrale sous l’Ancien Régime. Elle a publié chez Champion L’Art du comédien. Déclamation et jeu scénique en France à l’âge classique 1629-1680 (2001) ; La Philosophie de l’acteur. La dialectique de l’intérieur et de l’extérieur dans les écrits sur l’art théâtral français, 1738-1801 (2007) ainsi que la majeure partie des textes des xviie et xviiie siècles portant sur l’art dramatique (Sept Traités sur le jeu du comédien, 2001 ; Écrits sur l’art théâtral, 2005). Elle s’intéresse actuellement à la mise en scène du répertoire au xviiie siècle

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ainsi qu’à l’histoire économique et sociale des théâtres parisiens. Sabine Chaouche enseigne actuellement à Oxford.

Pascale Chiron est maître de conférences à l’université de Toulouse-le Mirail. Ses recherches portent sur la littérature française de la première moitié du xvie siècle, en particulier sur le rapport des textes à leur contexte historique et éditorial : elle a publié aux éditions Droz en 1999 les Deux sermons funèbres prononcez es obseques de François premier de ce nom de Pierre Du Chastel, une édition de La grande et merveilleuse et trescruelle oppugnation de la noble cité de Rhodes prinse nagueres par Sultan Seliman de Jacques Bâtard de Bourbon (1526) aux éditions de La Louve (2010) et une édition critique du Labyrinth de fortune, de Jean Bouchet, à paraître aux éditions Garnier. Elle s’est intéressée à la notion de recueil éditorial dans un article sur Jean Leblond (RHR, no 62, juin 2006), à Marot éditeur de Villon (Littératures Classiques, 64, 2008), à l’effacement de l’auteur dans certaine stratégie éditoriale (La Fabrication de l’auteur, dir. M. P. Luneau, J. Vincent, Québec, Nota Bene éditeur, 2010, p. 363-383).

Ancien élève de l’E.N.S. de la rue d’Ulm, agrégé de lettres modernes, Nicolas Cremona a soutenu en novembre 2009 à l’université de Paris III-Sorbonne Nouvelle une thèse consacrée aux histoires tragiques, « Pleines de chair et de sang » : poétique d’un « genre à succès », l’histoire tragique (1559-1644), sous la direction de Marie-Madeleine Fragonard, à paraître chez Classiques Garnier. Il a notamment participé à l’édition de l’anthologie Tragédies et récits de martyres, dirigée par Christian Biet et Marie-Madeleine Fragonard, publiée en 2009 aux éditions Classiques Garnier et a consacré la majorité de ses articles aux histoires tragiques. Il prépare une édition critique des Spectacles d’horreur de Camus, qui paraîtra aux Presses Universitaires de Rennes – La Licorne.

Florence D’Artois est chercheuse post-doctorale Juan de la Cierva à l’Universitat Autònoma de Barcelona. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, ancien membre de la Casa de Velázquez, elle est l’auteur d’une thèse portant sur la généricité tragique dans l’œuvre de Lope de Vega et, plus particulièrement, sur son articulation avec les compétences et les goûts du public (Du nom au genre. Lope de Vega, la tragedia et son public, à paraître dans la collection de la Bibliothèque de

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la Casa de Velázquez). Elle a consacré plusieurs travaux à des questions de poétique, de rhétorique et aux modes théâtrales en Espagne au Siècle d’or. Elle a également coordonné un ouvrage collectif sur la composition des recueils de théâtre, les « partes de comedias » au xviie siècle (Las comedias en sus partes : ¿coherencia o coincidencia ?, Criticón, 2010).

Agrégée de lettres modernes, ATER à l’université Paris IV-Sorbonne, Claire Fourquet-Gracieux rédige une thèse sur les Psaumes mis en français de 1650 à 1720, sous la direction du professeur Delphine Denis (université Paris Sorbonne-Paris IV, U.F.R. de Langue Française). Ses recherches mobilisent les disciplines suivantes : rhétorique, linguistique, bibliographie matérielle et herméneutique. À l’occasion de colloques et publications, elle a analysé l’efficacité de la parole et le langage des larmes (revue Littératures classiques), la traduction du sublime (université Lille 3) et du verset hébraïque (INALCO), l’enjeu herméneutique et stylistique de l’obscurité (Éditions Bruylant), le profil du lectorat (université Montpellier 3) et celui des traductrices des Psaumes (éditions MetisPresses).

Philosophe et historienne de formation, Geneviève Gross (Lausanne, 1978) est licenciée en histoire à Fribourg avec un mémoire portant sur le réformateur français Antoine Froment (1508-1581), prédicateur évangélique à Genève à l’époque de la première réformation et auteur en 1572, au lendemain de la Saint Barthélemy, d’un Advertissement aux fidèles chrestiens. Elle termine actuellement à Genève sa thèse de doctorat sur le réseau et l’univers intellectuel de deux ministres réformés de l’espace francophone et romand exerçant dans les églises de Genève et de Berne : Jean Reymond Merlin (1500 circa – 1578) et Jean Le Comte de la Croix (1500-1572). Depuis 2005, elle est assistante de recherche du Fonds national suisse de la recherche scientifique pour un projet consacré à l’édition critique du Livre des Marchans et des traités eucharistiques du ministre et polémiste picard Antoine Marcourt (1480/90-1561), projet dirigé par le professeur Irena Backus (professeure ordinaire à l’Institut d’histoire de la Réformation, université de Genève). Geneviève Gross a aujourd’hui achevé l’édition critique du Livre des Marchans d’Antoine Marcourt et s’apprête à terminer les éditions critiques des Placards, du Petit Traité très utile et salutaire de la Sainte Eucharistie et de la Déclaration de la Messe.

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Chantal Liaroutzos est maître de conférences en littérature française à l’université Paris-Diderot. Ses travaux portent sur la littérature de la Renaissance, principalement sur l’œuvre de Charles Estienne et de Gilles Corrozet, ainsi que sur la représentation de l’espace et sur la littérature féminine.

Philippe Maupeu, maître de conférences à l’université Toulouse –Le Mirail. Auteur de Pèlerins de vie humaine. Autobiographie et allégorie narrative, de Guillaume de Deguileville à Octovien de Saint-Gelais (Paris, Champion, 2009), ses travaux portent principalement sur les modalités et enjeux de l’inscription de la subjectivité dans la littérature allégorique et narrative du Moyen Âge tardif, et sur une approche rhétorique et pragmatique des rapports entre texte et image dans l’économie éditoriale du manuscrit. Il prépare actuellement, en collaboration avec Robert G. Edwards, une édition et traduction du second Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Deguileville, à paraître au Livre de Poche, collection Lettres gothiques (2011).

Olivier Pédeflous, agrégé de Lettres Modernes, a été allocataire puis ATER à l’université Paris-Sorbonne. Actuellement pensionnaire de la Fondation Thiers, il achève une thèse consacrée à L’Atelier de Rabelais en Poitou. Des recherches philologico-antiquaires à l’archéologie de la geste de Pantagruel (dir. Mireille Huchon). Il a approfondi ses connaissances philologiques à la Scuola di dottorato in Civiltà dell’Umanesimo e del Rinascimento à Prato. Ses travaux, en dehors de Rabelais, portent sur la pédagogie dans les collèges parisiens et sur son influence stylistique sur la prose de quelques auteurs de la période. Il a participé à plusieurs projets d’édition de textes néo-latins : les Adages d’Érasme (Belles Lettres, 2011) et les œuvres complètes de Jean Second (en cours de publication chez Droz).

Alexandre Piffault, après avoir consacré son Master 1 à l’étude des éditions de La Deffence et de L’Olive de Du Bellay parues entre 1549 et 1569, a choisi d’élargir ses recherches bibliographiques sur l’ensemble du corpus bellayen afin d’essayer d’appréhender d’une manière nouvelle, et plus unifiée, le renouvellement littéraire du poète angevin. Parallèlement, il s’est aussi intéressé à l’émergence d’une poétique originale chez un écrivain mineur de la seconde moitié du xvie siècle, Jean La Gessée.

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Anne Réach-Ngô, maître de conférences à l’université de Haute-Alsace, a consacré sa thèse de doctorat à l’étude de « La mise en livre des narrations de la Renaissance : écriture éditoriale et herméneutique de l’imprimé » (à paraître chez Droz). Ses travaux portent sur les pratiques et discours éditoriaux au xvie siècle et sur leur participation à la différenciation générique des textes littéraires à la Renaissance.

Trung Tran est maître de conférences en littérature française du xvie siècle à l’université de Montpellier III. Ses travaux portent sur la littérature illustrée et les relations texte/image à la Renaissance dans une perspective croisant notamment histoire littéraire et histoire du livre. Il s’intéresse également aux formes de la pensée symbolique et figurative, au genre de l’emblème et à ses différents avatars.

Ruxandra Vulcan consacre ses travaux à la question du dialogue à la Renaissance : la publication de sa thèse, Savoir et rhétorique dans les dialogues français entre 1515 et 1550, Hambourg, Lit-Verlag, 1997, s’est prolongée avec la direction d’un numéro collectif de la revue RHR intitulé Dialogue dans le récit. De l’Utopie de Thomas More à l’Astrée d’Honoré d’Urfé, n°54, 2002. Son HDR portait sur Le Dialogue renaissant et l’écriture des savoirs (2006). Elle a également organisé un colloque à l’université de Clermont-Ferrand sur La Naissance des académies protestantes (Lausanne, 1537, Strasbourg, 1538 – Genève, 1559), à paraître. Elle achève actuellement une édition critique des Dialogues du désordre de Pierre Viret.