Résumé : L’étude porte sur Gli egregi fatti del gran re Meliadus, traduction de l’imprimé Meliadus (Paris, 1528 et 1532), qui paraît à Venise par les soins de Torresani d’Asola vers 1558-1560. Cette version se distingue par une fidélité souvent littérale à sa source. Néanmoins, il est possible de déceler l’interpolation d’un assez long épisode. Favorisée par la structure du roman, elle témoigne d’une réception renaissante du cycle de Guiron. Elle peut être mise en parallèle avec d’autres lectures, dont celles de Boiardo et de L’Arioste.