Résumé : L’auteur se saisit de l’idée d’une xénopolitique, une politique des étrangers non pas faite à leur intention mais élaborée en leur compagnie. L’originalité de son propos se situe dans une convocation conjointe des lumières de l’anthropologie et de la philosophie. Le cosmopolitisme est perçu comme un terrain anthropologique, et la cosmopolitique comme l’entreprise politique élaborée sur ces fondements. La condition de migrant apparaît comme « la pointe avancée d’un monde ordinaire en formation ».