Résumé : Le médecin légiste est obligé de se situer dans une perspective de réalité des indices. Il doit tout d’abord se demander s’il s’agit d’un accident. Si ce n’est pas le cas, il lui faut apporter la preuve que l’action d’un tiers a provoqué le décès. De la sorte, le moment essentiel du diagnostic débute avec le soupçon, se poursuit avec le temps des preuves qui se caractérise par un échantillonnage d’éléments biologiques et s’achève par la sanction.