Résumé : Les rédacteurs du Code ont eu la volonté, par la réécriture du réel sous forme de lois, d’imposer une réalité légale qui n’est pas identique à la réalité de la nature. C’est un monde parallèle au monde sensible. Dans une large mesure, on peut tenir le même propos pour la littérature, qui repense le réel visible ou imaginable. Lorsqu’elle anticipe ou spécule, la fiction littéraire se présente comme une force créatrice pour le droit. Il en est ainsi de la distinction des personnes et des choses.