Aller au contenu

Classiques Garnier

Additions

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Le Cid (1637-1660) L’Illusion comique
  • Pages : 127 à 128
  • Réimpression de l’édition de : 2001
  • Collection : Société des Textes Français Modernes, n° 73 bis
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406104780
  • ISBN : 978-2-406-10478-0
  • ISSN : 2777-7715
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-10478-0.p.0495
  • Éditeur : Société des Textes Français Modernes
  • Mise en ligne : 06/11/2020
  • Diffusion-distribution : Classiques Garnier
  • Langue : Français
495
ADDITIONS


Nous insérons ici quelques notes complémentaires qui

nous ont été suggérées par nos recherches et nos lectures
de ces dernières années. La mise à jour de la Bibliograpbir cunuirairr a été faite ci-dessus, page Lxxvrrr.
P, xxx, note t. Ajoutons que le personnage du soldat fanfaron n'apparaît pas seulement, vers t63o, dans les pièces de thé~tre. Il est aussi un des types favoris de la satire et de la littérature facétieuse, comme l'indique très bien \I. Austin Grt.i dans son édition des Rarnonueurr (Paris, Didier, Société des Textes Français Modernes, p. xxvt note).
P. to, v. G3, app. critique
Gt je fus estonné d'entendre le discours (z6¢¢-z682)
V. 65. Ce second hémistiche se retrouve dans La .Ssdte

drr Aieuteru•, I V, t, v. i z t q
LYst;.
lih bien !mais que vous semble encor du personnage ?

Vous en ay-je trop dit ?
t\~r.r.tssF.

J'en ay veu davantage.
P. ts, v, isg. Ce vers esr repris, à une lettre prés, dans

I_a .S?rite du Menteur, III, t, v. R73
l< DORAATF..
Pour un si bon amy je n'ay point de secret. »

P. z~, v. 36R. J'ai indiqué ailleurs (Introduction à !a leclurr d'Alain Chartier, dans ; Arutale.r rle Normandie, mai t9S9,
pp. 99-tot) la curieuse ressemblance des vers 365-368 avec
La 13e/!e Dame rruu merci. Voyez, par exemple, ce que déclare
la Dame dans le poème du xve siècle
Plaisir n'est mie partout ung
Ce vous est doulz qui m'est amer.
Si ne povez vous ou aucun,
r. vostre gré, muy faire amer...

496 I28 L'ILLUSION COhIIQUE
Ne scep que vous appelez bien. Mal emprunte bien autry nom. Mais il est trop large du sien Qui par donner pert son renom. Un ne doit faire ottroy, si non Quant la requeste est avenant... »
(Alain CHnxT[t:a, La Be!/e Darne ranr mercy ei !er poérier !~-rir/uer, éd. Arthur Piaget, Paris, Droz, 'l'erres Littéraires Français, r94S, vers ;zq-33z et 4zs-43 o)•
P. ;r, v. :}[8. Ce second hémistiche se trouve déjà dans

I a Place royale (texte de [637, éd. Jean-Claude Brunon, Paris, Didier, Sociéré des 'Textes Français \iodernes, rg6z,
I, t, vers 34)
« ANcatrQur'..
Vois-tu, j'ayme Alidor, er cela c'est tout dire. »

P. 35, v. 487-488. Cf. Lü .SIlIUa71Ie, III, ~, v. goq-~rz, où Daphnis dit à Florame
« IVe vous préparez point à dire des merveilles Pour me persuader des flammes sans pareilles. Je crois que vous m'aymez, et c'est en croire plus Que n'en exprimeroient vos discours superflus. »
P. 36, v. So4. Dans Médée, II, 4 (début), Corneille faisait
dire à Jason s'adressant à Créuse
« C'est bien me témoigner un amour inhny
De mépriser un roy pour un pauvre banny ! »
P. 4C~, nore t. Cf. également la tirade de Mélisse dans I_a

.Suite du tllenteur (IV, [, v. tzzr-tz34)
«Quand les ordres du Ciel nous unt faits l'un pour l'autre... »
P, 47, v. (i~t. Dans La .Srdrarrie (V, 7), le vieux Céraste

disait à sa fille Daphnis
« Il n'est point de raison valable entre nous deux,
Et pour toute raison il s'ut}it que je veux. »
P. ~r, v. t3o4. Corneille prêtait déjà cette ironie mau-

vaise à sa Médée. Voyez, Mérlée, [I, z tin («Quelle gràce ! n)
et surtout III, ;, v. 833-834
« On ne m'a que bannie ! b bonté souveraine !... ~~