Résumé : Les récits de pèlerinage à Jérusalem s’écrivent en langue vulgaire dès la fin du Moyen Âge. Le phénomène de l’autotraduction reste à explorer. Jean Zuallart rédige son voyage en italien en vue de le faire paraître à Rome sur le chemin du retour ; il le traduira ensuite en français. Jean du Blioul reprend les passages descriptifs de son ouvrage quand il le traduit en français dans une version délibérément appauvrie. L’autotraduction est aussi une réécriture.