Résumé : Une étude du traitement d’images mallarméennes – azur, cygne, pierres et métaux précieux – dans les poèmes de jeunesse de Valéry, permet de saisir les prémisses de ce qui s’exprimera dans la plénitude d’une présence poétique affirmée aux œuvres majeures, révélant la vraie nature du poète méditerranéen. Conscient de la finitude et de la beauté du monde, amoureux de la mer, il célébrera des aurores comme autant de naissances et des midis dont la torpeur est réveillée par le vent du large.