Résumé : Sur la base d’exemples empruntés à Baudelaire, Corbière, Cros, Ducasse et Rimbaud, le présent article interroge l’oxymore dans la poésie de la modernité. Il vise à montrer comment, à travers la constitution de conflits entre le sain et le malsain, la beauté et la hideur, le pur et le vicié, se mettent en place des jeux de tension dont la portée dépasse souvent largement le seul télescopage stylistique et qui engagent un positionnement particulier dans le champ littéraire de l’époque.