Résumé : Paradoxalement, les limites de la traduction sont révélatrices des enjeux de l’original. Cet article propose l’hypothèse selon laquelle, pour les textes de Wajdi Mouawad, la traduction est toujours condamnée à l’imperfection mais que les failles et les manques inhérents à la traduction légitiment à rebours le plurilinguisme et l’expression diaprée de la langue de Mouawad. La puissance de la traduction réside alors dans l’impuissance des personnages qui en reviennent à la nécessité tragique et à la fatalité antique.
Thème CLIL : 3154 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage -- Stylistique et analyse du discours, esthétique