Résumé : Partant de l’observation selon laquelle les chapitres d’Anima sont pris en charge par différents narrateurs appartenant au monde des animaux, l’article s’intéresse à la spécificité de cette méthode d’exposition et explique ce que suppose de prêter la parole à qui n’en prononce pas. S’il y a un langage animal, il n’y a pas de récit animal. Le roman construit donc artificiellement une pensée de l’autre. L’analyse s’appuie sur les travaux d’Élisabeth de Fontenay et de Jacques Derrida.
Thème CLIL : 3154 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage -- Stylistique et analyse du discours, esthétique