Abstract: Estienne et Aroès sont des personnages d'enchanteurs à qui la parole ne confère ni potestas ni auctoritas. Dans Artus la parole d'Estienne n’exerce son pouvoir que dans la sphère intime dans la version du xive siècle et elle est au service d’une auctoritas scolaire illégitime dans celle du xve siècle. Pour Aroès dans Perceforest elle n’est qu’une rhétorique trompeuse. Ces personnages confirment la relation problématique entre le pouvoir et le clerc.