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Classiques Garnier

Note sur la présente édition

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Théâtre complet. Tome I
  • Pages : 61 à 68
  • Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 87
  • Thème CLIL : 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
  • EAN : 9782406122456
  • ISBN : 978-2-406-12245-6
  • ISSN : 2261-575X
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12245-6.p.0061
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 23/02/2022
  • Langue : Français
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NOTE SUR LA PRÉSENTE ÉDITION

En raison de son inachèvement du vivant de lauteur1, le Théâtre complet de Eugène Labiche, dont nous procurons la première édition critique, ne consiste pas, rappelons-le, en une édition intégrale des cent soixante-treize pièces recueillies dans les Œuvres complètes de Labiche2. Cette édition procurée par Gilbert Sigaux comprend les cent cinquante-neuf pièces imprimées du vivant de Labiche et cinq autres comptant parmi les quatorze inédits recensés3. Dans la préface à son édition de quarante-deux pièces parue en 19914, Jacques Robichez rappelle pour mémoire dautres éditions publiées entre 1895 et 19715, auxquelles sajoute celle de quarante-six pièces publiée par Henry Gidel chez Bordas en 19916. À la différence de la nôtre, celles de Robichez et de Gidel ne regroupent pas toutes les pièces recueillies dans lédition Calmann Lévy ; elles en comprennent dautres qui ne furent pas rééditées en 1878-1879 et dont le nombre sélève à cent seize, soit 67 % de lœuvre dramatique de Labiche et de ses collaborateurs. Lédition Calmann Lévy ne peut donc être qualifiée de définitive et enferme léditeur scientifique du théâtre de Labiche dans un dilemme, à moins quil ne vise lexhaustivité : soit quil édite seulement les cinquante-sept pièces recueillies dans lédition Calmann Lévy au détriment du reste de lœuvre ; soit quil choisisse arbitrairement des pièces conservées ou non dans cette édition incomplète. Pour son édition de quarante-deux pièces, Robichez en tira vingt-huit de lédition Calmann Lévy, pour la plupart postérieures aux années 1840, car « le grand Labiche napparaît guère avant 1850, et 62surtout 1851, année dUn chapeau de paille dItalie ». À lAcadémie française, où il fut élu le 26 avril 1888 et succéda à Labiche après sa mort, le 22 janvier 1888, Henri Meilhac porta un jugement plus nuancé sur cette période de production : « De 1843 à 1851, Labiche fut un auteur comme les autres. Peut-être réussissait-il un peu plus souvent que les autres7. » Seules huit pièces antérieures à Un chapeau de paille dItalie se retrouvent dans lédition Calmann Lévy, certes8 ; en revanche, le premier tome comprend La Fille bien gardée (1850) et deux des pièces écartées expressément par Robichez, Un jeune homme pressé (1848) et Deux Papas très bien (1844). Avant quune éventuelle édition critique intégrale des œuvres complètes de Labiche ne comble les lacunes de lédition Calmann Lévy et des éditions ultérieures, seule lédition de 1878-1879 nous a servi à établir les cinquante-sept textes que nous éditons conformément à la tomaison du Théâtre complet et à lordre des pièces dans chacun des dix tomes9. Par conséquent, nous navons pas rétabli lordre chronologique des œuvres qui nest pas suivi dans lédition de base.

Comparée à lédition annotée de Robichez, qui donne seulement quelques exemples de variantes manuscrites par rapport à des textes imprimés, et à celle de Gidel, qui ne comprend aucun relevé de variantes, lédition critique que nous procurons sappuie en outre sur une confrontation systématique des états textuels des pièces éditées en vue dun relevé exhaustif des variantes manuscrites ou imprimées par rapport à lédition Calmann Lévy10. Lun des principaux fonds examinés constitue les archives du théâtre du Palais-Royal conservées au département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque nationale de France (BnF). Daprès sa correspondance avec le bibliophile Auguste Rondel (1858-1934)11, Eugène Héros (1860-1925), directeur du théâtre du 63Palais-Royal de 1907 à 191012, vendit à lété 1920 et à lautomne 1921 une collection de pièces jouées sur cette scène. Seize des cinquante-sept pièces que nous éditons font partie de cette collection13. En 1953, les descendants de Labiche donnèrent dautres manuscrits destinés à enrichir la collection des documents rassemblés par Rondel et liés aux arts du spectacle14. Cette collection offerte en don à lÉtat par ce bibliophile en 1920 constitua cinq ans plus tard la « bibliothèque théâtrale » de lArsenal qui devint en 1976 le département des Arts du spectacle de la BnF. Ce fonds est conservé et consultable aujourdhui sur le site Richelieu de la BnF. La collection Auguste Rondel comprend des manuscrits autographes de Labiche, des manuscrits autographes de collaborateurs et des copies calligraphiées. Parmi les pièces manuscrites qui constituent ce fonds, celles qui se retrouvent dans le Théâtre complet furent créées pour la plupart au Palais-Royal15. Les manuscrits originaux dUn chapeau de paille dItalie et de Jinvite le colonel restent toutefois introuvables, à moins quils naient pas été conservés16. Lacquisition récente de plusieurs 64pièces manuscrites de Labiche par la BnF, y compris deux manuscrits de LAffaire de la rue de Lourcine attribués à des copistes, dont lun est pourvu de corrections autographes17, nous incite cependant à ne pas conclure hâtivement à la disparition définitive de manuscrits absents de notre corpus jusquà présent.

Quelques cas de figure se dégagent du relevé des variantes manuscrites par rapport à lédition de base. Labiche pouvait laisser dabord à son collaborateur le soin de rédiger une première version de leur pièce, y compris les couplets chantés, et se charger par la suite de la récrire, comme le faisait Duvert avec Lauzanne18 ; doù deux états consécutifs du texte correspondant généralement au manuscrit autographe du collaborateur et à celui de Labiche19, dont les corrections apportées à la première version et mises au propre dans la deuxième par lui-même ou par un copiste peuvent consister en la suppression de longueurs ou en lajout deffets comiques représentatifs de sa fantaisie en images ; par exemple, les non-sens inclus dans Les 37 Sous de M. Montaudoin et annonciateurs du théâtre de labsurde : « MADAME MONTAUDOIN. Montaudoin, je te le jure sur les cendres de notre fille qui va se marier… » (sc. 5) ; « MONTANDOIN []. (Haut.) Il ny a plus à hésiter… Tu ignores les mystères de la vie parisienne !… Tu ne sais pas quil y a des tigres… qui viennent déposer leurs œufs dans le ménage des colombes ! / FERNANDE. Mais, papa, les tigres nont pas dœufs ! / MONTAUDOIN. Ces reptiles ne devraient pas en avoir, mais ils en ont !… » (sc. 16). Or la 65tendance de Labiche à revoir la première mouture dun collaborateur et à donner in fine « une couche de vernis20 » à la dernière version ne peut être généralisée. Dans le cas de lunique copie manuscrite disponible de Deux Papas très bien en particulier, limpossibilité didentifier les écritures et de reconstituer chronologiquement les phases de la composition et de la correction de la pièce empêche dattribuer les corrections à leurs auteurs et de les périodiser21. En revanche, les corrections manuscrites apportées à cette pièce de jeunesse de Labiche co-signée par Lefranc22 et créée au Palais-Royal le 6 novembre 1844 participent dun processus qui consiste à tailler des rôles sur mesure pour la troupe du Palais-Royal23 et qui se confirmera au cours de la carrière de Labiche et de ses collaborateurs24.

Les manuscrits autographes de Labiche et de ses collaborateurs précèdent généralement les copies manuscrites soumises à la censure. Pour létude de la genèse de quarante-huit des cinquante-sept pièces recueillies dans le Théâtre complet, nous disposons de copies manuscrites soumises à la censure (sous-série F18) et de procès-verbaux des censeurs (sous-série F21) conservés maintenant sur le site de Pierrefitte-sur-Seine des Archives nationales de France et inventoriés par Odile Krakovitch25. Les théâtres envoyaient des exemplaires de chaque pièce à lattention des censeurs qui conservaient la copie conservée aujourdhui aux Archives nationales de France et qui renvoyaient les autres aux théâtres en y 66joignant une copie du procès-verbal des censeurs26. Les exemplaires retournés, qui peuvent se retrouver dans les archives des théâtres et portent les tampons et les signatures des censeurs27, étaient distribués aux participants des répétitions, et notamment au souffleur, dont la copie servait à la révision de la pièce répétée et à déventuelles reprises après la première série de représentations28. Lhabitude des théâtres de faire des corrections pendant les répétitions29 complexifie létude des états textuels dune pièce, dautant que les variantes par rapport à lédition de base ne peuvent pas toujours être réparties chronologiquement en trois phases de révision distinctes – corrections avant la soumission du texte à la censure, modifications à la demande des censeurs, changements pendant les répétitions –, ni attribuées uniquement aux auteurs. En outre, les corrections apportées à une pièce peuvent consister en une autocensure avant la soumission dune version édulcorée à la censure, comme il ressort de létude de la genèse de Deux Papas très bien30et dUn jeune homme pressé31. Fondée sur lexamen de manuscrits et de partitions musicales32 révélatrices de la genèse et des circonstances de la création de chaque texte établi, présenté et annoté, lédition critique que nous procurons en collaboration vise, au fond, à replacer le plus précisément 67possible le travail de Labiche et de ses collaborateurs dans un processus codifié, quoique créatif, susceptible denrichir les connaissances en études théâtrales et dix-neuviémistes dans une perspective à la fois historique, littéraire, culturelle et interdisciplinaire.

Pour létablissement des textes à partir de lédition Calmann Lévy, nous avons corrigé les coquilles manifestes, remplacé en particulier le « la » employé systématiquement comme adverbe ou interjection par « là » avec un accent grave, enlevé le point suivant immédiatement le nom de chaque personnage dans les scènes, accentué les majuscules, supprimé le trait dunion employé entre « très » et un adjectif ou un adverbe au superlatif, limité les points de suspension à trois en signalant les points supplémentaires dans des notes infrapaginales plutôt que dans le relevé des variantes, modernisé lorthographe de mots en signalant dans des notes infrapaginales les graphies anciennes employées dans lédition de base. Nous avons préféré conserver les minuscules employées après les points dexclamation afin déviter une normalisation de la syntaxe au détriment de la fluidité du discours théâtral. En revanche, nous avons numéroté les actes en chiffres romains et les scènes en chiffre arabes, mis en italiques les didascalies, centré celles qui suivent des répliques, remplacé les abréviations « Mr », « Mme » par « Monsieur », « Madame ». Nous avons fait de même dans le relevé des variantes en vue dharmoniser les éditions critiques. Dans les textes annotés, les renvois numériques renvoient aux notes infrapaginales ; les renvois alphabétiques, aux variantes regroupées à la fin de chaque édition critique. Les nombres entre crochets qui se trouvent dans la marge ou dans le corps de chaque texte correspondent quant à eux aux numéros des pages de lédition de référence. Pour la mise en pages des couplets de pièces, nous avons conservé autant que possible la disposition des vers propre à lédition de référence plutôt que de chercher à la conformer à la typographie employée dans les éditions de pièces en vers mêlés – cf.Amphithryon, Agélisas.

Les éditions critiques de pièces que nous publions commencent chacune par une présentation de la pièce éditée renseignant sur le contexte et les circonstances de la composition, sur la genèse, sur la pièce elle-même, analysée et interprétée à partir daxes de lecture, sur la réception et lhistoire des représentations – première, exemples de reprises. Cette introduction se termine par une notice philologique sur létablissement du texte et, sil y a lieu, par une notice musicologique sur 68les partitions musicales transcrites et éditées. La présentation de chaque pièce est suivie du texte établi et annoté, qui peut être accompagné de transcriptions musicales dans le cas des pièces contenant des couplets, du relevé des variantes, dune bibliographie des manuscrits, des éditions successives et détudes, à lexception des comptes rendus de la première et de reprises référencés dans lintroduction.

Dominique Laporte

Université du Manitoba, Canada

1 Sur ce point, voir le début de notre introduction.

2 Eugène Labiche, Œuvres complètes de Labiche, éd. Gilbert Sigaux, Paris, Club de lHonnête Homme, 1966-1968, 8 vol.

3 Le nombre de pièces inédites sélève à quatorze, daprès linventaire de G. Sigaux.

4 Eugène Labiche, Théâtre, édition présentée et établie par Jacques Robichez, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1991, 2 vol.

5 Voir notre bibliographie générale dans ce volume-ci.

6 Labiche, Théâtre, texte établi avec introduction, chronologie, bibliographie, notices et notes par H. Gidel, Paris, Bordas, coll « Classiques Garnier », 1991, 3 vol.

7 Discours de réception de Henri Meilhac, 4 avril 1889 [en ligne]. – Dans la chronologie des pièces de Labiche, 1843 est lannée de la création de LHomme de paille au Palais-Royal, le 12 mai.

8 Le Major Cravachon (1844), Deux Papas très bien (1844), Frisette (1846), Un jeune homme pressé (1848), Le Club champenois (1848), Embrassons-nous, Folleville ! (1850), Un garçon de chez Véry (1850), La Fille bien gardée (1850). Seules les trois dernières se retrouvent dans lédition de J. Robichez. Dans celle de H. Gidel, seule Frisette est manquante.

9 Voir les titres des cinquante-sept pièces éditées sous la rubrique ÉDITION DU THÉÂTRE COMPLET DE EUGÈNE LABICHE (BIBLIOGRAPHIE).

10 Nous avons exclu du relevé des variantes toutes les éditions des textes établis ultérieures à lédition Calmann Lévy de 1878-1879.

11 Nous remercions Corinne Gibello-Bernette, chargée de collections archives et manuscrits au département des Arts du spectacle, de nous avoir fait part de ses recherches sur des lettres envoyées par E. Héros à A. Rondel entre le 15 juillet 1913 et le 18 août 1923, et conservées à la BnF.

12 Successeur de Georges Judic le 27 avril 1907, E. Héros était vaudevilliste, parolier, critique dramatique à La Lanterne et auteur de travaux sur lhistoire du théâtre du Palais-Royal : Notice sur le Théâtre du Palais Royal contenant la liste complète des pièces représentées à ce théâtre depuis le 6 juin 1831 jusquau 15 juin 1901 et les principales distributions (1901) ; Le théâtre du Palais Royal de la Montansier à la fin du siècle (1901). – Au cours de son mandat de directeur, une représentation de La Cagnotte fut donnée au cours dune matinée gratuite à loccasion de la fête nationale française en 1907, et une autre en 1909, « à loccasion des fêtes de jour de lan, et à ladresse des familles » (Edmond Stoullig, Les Annales du théâtre de la musique, trente-cinquième année – 1909 –, Paris, Librairie Paul Ollendorff, 1910, p. 226).

13 Deux Papas très bien, Frisette, Le Club champenois, Maman Sabouleux, Le Misanthrope et lAuvergnat, Edgard et sa bonne, Mon Isménie, La Perle de la Canebière, Si jamais je te pince… !, Les Noces de Bouchencœur, Le Clou aux maris, Un gros mot, Célimare le bien-aimé, La Cagnotte, La Grammaire et 29 Degrés à lombre.

14 Nous remercions Annick Tillier, conservatrice retraitée du département des Arts du spectacle de la BnF, de nous avoir communiqué cette information.

15 Parmi les pièces recueillies dans le Théâtre complet, vingt et une se retrouvent dans la Collection Auguste Rondel ; treize furent créées au Palais-Royal (La Fille bien gardée, Un jeune homme pressé, Embrassons-nous, Folleville !, Un garçon de chez Véry, Les 37 Sous de M. Montaudoin, Le plus heureux des trois, La Commode de Victorine, LAvare en gants jaunes, La Sensitive, Un pied dans le crime, La Chasse aux corbeaux, Un monsieur qui a brûlé une dame, La Station Champbaudet) ; quatre, au Gymnase (Le Premier Pas, Le Point de mire, Jai compromis ma femme, Un mari qui lance sa femme) ; deux, au Vaudeville (Le Cachemire X. B. T., Les Petites Mains) ; une le fut aux Variétés (Deux Merles blancs) ; la dernière, à la Comédie-Française (La Cigale chez les fourmis).

16 Nous avons essayé sans succès de localiser les manuscrits de Les Deux Timides et de Le Voyage de Monsieur Perrichon qui faisaient – et font encore ? – partie des archives familiales des descendants de Labiche et auxquels J. Robichez se réfère dans son édition du Théâtre de Labiche.

17 Voir lédition critique de LAffaire de la rue de Lourcine procurée par Ignacio Ramos-Gay dans le deuxième volume de ce tome-ci.

18 Comme lévoque Francisque Sarcey dans sa notice sur Félix-Auguste Duvert (1795-1876) publiée dans le dernier tome du Théâtre choisi de F.-A. Duvert (G. Charpentier, 1877-1878), Augustin-Théodore de Lauzanne de Vauroussel, dit Lauzanne (1805-1877), qui formait un tandem avec son beau-père, se chargeait dabord de charpenter des pièces à partir des idées lancées par son collaborateur ; Duvert soccupait par la suite de peaufiner des dialogues fantaisistes (les coq-à-lâne du « dialecte Duvert » [Théâtre choisi de F.-A. Duvert, t. 6, p. xxii] et de faire des suppressions à seule fin de conserver les plaisanteries « qui rentraient exactement dans le sujet, qui jaillissaient de la situation même » (ibid., p. xix), ce dont Lauzanne sassurait en mettant au propre la version de Duvert et en la révisant seul jusquà en être entièrement satisfait, quitte à revoir des changements apportés au texte par Duvert de son côté.

19 Voir, par exemple, les éditions critiques de La Grammaire, de Frisette, de Maman Sabouleux, de Les 37 Sous de M. Montaudoin, de La Commode de Victorine et de Si jamais je te pince… ! procurées par Mariel ONeill-Karch et recueillies respectivement dans les tomes II, III, IV, V, VI et X de cet ouvrage.

20 « Mon cher vieux [] je veux toujours técrire depuis spa [Spa] pour te parler de notre petite pièce. elle est gentille [suivi dune virgule ?] tu as tres [sic] bien arrangé ça. il ne lui manque quune [“et” rayé] couche de vernis que jespère lui donner avant peu », écrit Labiche à Leveaux au sujet dUn ami acharné, le 4 novembre 1851 (Bibliothèque nationale de France, Lettres dEugène Labiche à Alphonse Leveaux [1834-1887], mises en ordre chronologique par L. P. Irving, Oxford, Ohio, 529 ff., lettre no 59, n.a.f. 15542).

21 Voir lédition critique de Deux Papas très bien procurée par Marie-Pierre Rootering dans le deuxième volume de ce tome-ci.

22 Dans sa présentation de Deux Papas très bien, Marie-Pierre Rootering signale quAdolphe de Balathier de Bragelonne participa à la genèse de cette pièce, mais son nom est indiqué à lencre noire seulement sur la première page du texte dans lexemplaire de lédition originale (Beck, 1844) conservée à la bibliothèque de lArsenal.

23 Voir la présentation de Deux Papas très bien par Marie-Pierre Rootering dans le deuxième volume de ce tome-ci.

24 Voir la présentation de La Station Champbaudet par Patrick Bergeron dans le tome IX de cette édition critique.

25 Odile Krakovitch, Censure des répertoires des grands théâtres parisiens (1835-1906). Inventaire des manuscrits des pièces (F18 669 à 1016) et des procès-verbaux des censeurs (F21 966 à 995), Paris, Centre Historique des Archives Nationales, 2003. – À noter que la copie manuscrite dune pièce nest pas toujours accompagnée dun procès-verbal des censeurs.

26 La censure retournait tous les exemplaires des pièces interdites sans conserver de copies ; doù labsence de pièces interdites dans la sous-série F18 des Archives nationales de France.

27 Voir la présentation de Frisette par Mariel ONeill-Karch dans le tome III de cette édition critique.

28 Dans notre édition critique, les notes de régie dun souffleur ou celles dun copiste, qui ne constituent pas des états textuels attribuables aux auteurs des pièces, sont exclues du relevé des variantes. Elles peuvent en revanche illustrer la « grammaire scénique » spécifique dun théâtre. Voir Roxane Martin, « La “naissance” de la mise en scène et sa théorisation », dans Roxane Martin et Marina Nordera (dir.), Les Arts de la scène à lépreuve de lhistoire. Les objets et les méthodes de lhistoriographie des spectacles produits sur la scène française (1635-1906), Paris, Honoré Champion Éditeur, coll. « Colloques, congrès et conférences sur la Littérature comparée », 2011, p. 155-172.

29 Outre la copie manuscrite conservée de Deux Papas très bien, neuf feuillets autographes de Labiche postérieurs à la copie manuscrite dUn jeune homme pressé soumise à la censure et le manuscrit du souffleur de Les Marquises de la fourchette illustrent ce cas de figure. Voir lédition critique dUn jeune homme pressé procurée par Mariel ONeill-Karch et recueillie dans ce tome-ci. Celle de Les Marquises de la fourchette procurée par Roxane Martin sera recueillie dans le tome IV.

30 Voir la présentation de Deux Papas très bien par Marie-Pierre Rootering dans le deuxième volume de ce tome-ci.

31 Voir la présentation dUn jeune homme pressé par Mariel ONeill-Karch dans le deuxième volume de ce tome-ci.

32 Voir LA PARTITION MUSICALE infra.