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Classiques Garnier

Traductions des œuvres de Costis Palamas en français Bibliographie chronologique

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : La Vie immobile. Patries, Les Sonnets, Le Retour
  • Pages : 105 à 106
  • Collection : Littératures du monde, n° 51
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782406159087
  • ISBN : 978-2-406-15908-7
  • ISSN : 2261-5911
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-15908-7.p.0105
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 10/01/2024
  • Langue : Français
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Traductions des œuvres
de Costis Palamas en français

Bibliographie chronologique

Cest dans lentre-deux-guerres, en particulier dans les années 1930, que Palamas est le plus abondamment traduit en France1 et Eugène Clément, professeur agrégé de Lettres classiques au Lycée Masséna de Nice, est alors le « traducteur attitré » du poète athénien :

M. Clément, écrit Roussel en 1932, est traducteur attitré des écrivains grecs modernes, et en particulier de M. Palamas, sur les ailes de qui il aura lhonneur bien gagné de passer à la postérité. Il est difficile de louer assez le zèle et la piété du traducteur acharné à faire passer dans notre langue tout ce quon peut humainement y faire passer du chef-dœuvre de Costis Palamas2.

Pourtant, à partir des années 1940, la source se tarit, ce qui reste difficile à expliquer : les années 1945-1980 sont en effet particulièrement fastes pour la traduction de la littérature grecque moderne en France, et ce pour deux raisons :

lactualité politique en Grèce, avec la guerre civile (1946-1949) puis la dictature des colonels (1967-1974), attire lattention du public français sur ce pays.

le monde de lédition, au sortir de la guerre, connaît une période de mutation qui louvre beaucoup plus largement quauparavant aux littératures étrangères, à la littérature anglo-saxonne en particulier, mais aussi, par contrecoup, aux littératures dites « mineures » ou « périphériques ».

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Pour ne citer que quelques exemples :

Gallimard publie, dans ces années-là, des romans dIlias Vénézis (Terre éolienne) et de Vassilis Vassilikos (Z) ainsi que des poèmes de Yannis Ritsos (Le Mur dans le miroir suivi de Ismène ; Hélène, Conciergerie ; Le choral des pêcheurs déponges suivi de Agamemnon, Le Retour dIphigénie, En sourdine ; Chrysothémis, Phèdre, Le Sondeur, Le Heurtoir ; Pierres, Répétitions, Barreaux ; Garganda, Le Clocher, Vue aérienne) et Constantin Cavafis (Poèmes) ;

Et Plon édite Alexis Zorba, LOdyssée, Lettre au Greco. Souvenirs de ma vie et les Voyages (Chine-Japon ; Espagne ; Russie) de Nikos Kazantzakis.

Cest durant cette période, également, que deux poètes grecs reçoivent le prix Nobel de littérature, éclipsant peut-être, du même coup, Costis Palamas : Georges Séféris, en 1963, et Odysséas Élytis, en 1979.

Palamas nest quasiment plus traduit en français à partir de 1972, à lexception de quelques poèmes isolés paraissant ici ou là dans des anthologies, ainsi quil ressort de la bibliographie ci-dessous.

La bibliographie chronologique figure en fin douvrage.

1 Voir, à propos des traductions de Costis Palamas (en française, en italien et en anglais), Kasinis, Konstantinos G., Anthologie de Costis Palamas, Choix de K. G. Kasinis[ΑνθολογίαΚωστήΠαλαμά, ΕπιλογήΚΓΚασίνης], Athènes, Patakis, 2017 (première édition 2004), p. lxi-lxiii.

2 Roussel, Louis, Libre, numéro 114-115, avril-mai 1932, p. 918.