Aller au contenu

Classiques Garnier

A propos des sources

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : La Vie des Vierges ou Les Devoirs et les obligations des Vierges Chrétiennes
  • Pages : 31 à 34
  • Réimpression de l’édition de : 2000
  • Collection : Textes de la Renaissance, n° 37
  • Série : L’Éducation des femmes à la Renaissance et à l’âge classique, n° 3
  • Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
  • EAN : 9782812455834
  • ISBN : 978-2-8124-5583-4
  • ISSN : 2105-2360
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-5583-4.p.0026
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 04/04/2007
  • Langue : Français
26 A PROPOS DES SOURCES
Comme nous l'avons mentionné, le propos de Jean Girard est constamment étayé par des références patristiques1 ou bibliques, indiquées dans les marges de l'ouvrage. Plusieurs erreurs référentielles2 se sont cependant glissées dans les marges, - on songe aux lettres de s. Jérôme - , ou certaines références sont devenues illisibles à cause d'une impression délavée. Nous avons vérifié la grande majorité d'entre elles afin d'en établir l'exactitude.
Pour des raisons d'uniformité, nous donnons toujours la référence à la fin de la citation ou de la paraphrase d'une citation. Le lecteur notera aussi que certaines références sont en italique, d'autres pas. Nous suivons en cela le texte de 1714.
Rappelons aussi qu'il n'est pas aisé de savoir de quelles éditions diverses a pu se servir Girard. Les grandes figures patristiques ont été amplement publiées, surtout à partir du XVIe siècle. Elles ont aussi été traduites, parfois partiellement. La liste ci-dessous, sans être exhaustive, donne une idée de l'ampleur du choix dont disposait un auteur ecclésiastique à la fin du XVIIe siècle ou à l'aube du siècle des Lumières.
Ambroise  : Ses Opera Omnia paraissent en 1492, 1516, 1529, 1555, 1569, 1579, 1587, 1686, 1690.
Le De Officiis, le Ad Marcellinam sororem et le De excessu Fratris sui Satyri sont publiés en 1635 et 1636. Jean Tigeou donne une traduction des Trois Livres des Offices et quelques épîtres en 1606.
1 Pour chaque auteur de la littérature patristique ou ceux qui s'en inspirent, nous donnons une brève notice biographique. Le lecteur complétera amplement ces renseignements en consultant le Dictionnaire de la Spiritualité, le Dictionnaire de la théologie catholique, ou l'Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques.
2 Tenons compte toutefois des éditions dont Girard a pu se servir. Nous parlons d'erreurs objectives par rapport à des éditions, récentes ou anciennes, qui ont bénéficié d'un apparat critique exhaustif. Rappelons aussi que Girard s'est servi de la Vulgate pour ses citations bibliques  : ses écarts référentiels ne sont donc point des erreurs.

27
Athanase  :
Augustin  :
Basile  :
Le Liber de Virginitate est traduit par J. Bertaut en 1604, par F. A. Leurin en 1644, par Joseph Mège en 1689. Notons cependant que Girard réfère erronément au De Virginitate, alors qu'il cite en fait le De Virginibus.
Ses Opera sont publiés en 1627.
Son Epître envoyée aux catholiques et vrays fidèles dispersés du temps de la persécution de l'Eglise par les Ariens, etc. (Esp. ad ubique orthodoxe) est une traduction qui date de 1563.
Ses Opera Omnia s'échelonnent entre 1528-29 et 1656-1665, avant d'être l'oeuvre des Bénédictins de Saint-Maure, de 1679 à 1700.
Le Liber de Virginitate et le De bono Viduitatis sont traduits par F. A. Levrin en 1645, par Jean Hamon en 1680.
Le Liber de Moribus Ecclesiae Catholicae est traduit par Antoine Arnauld en 1644, avec éditions subséquentes. Par le même les Confessions, en 1649. Le De Opere Monachorum est traduit par J. P. Camus en 1633.
Ses Opera Omnia sont publiés à partir de 1532, puis en 1551, 1618, 1638, 1679.
Editions séparées du Liber de Virginitate* et du Praevia Institutione Monastica en 1535, 1573 et 1575 (Praevia...)
Traductions des Sermons (1691) et des Lettres (1693) par Nicolas Fontaine.
*Rappelons la confusion entre s. Basile de Césarée, présumé auteur du De Virginitate, et Basile d'Ancyre, véritable auteur du traité dont le titre complet est Liber de vexa virginitatis integritate (voir Migne, Series
28
Graeca, vol. 30, p. 670-810). Girard s'est fié à la tradition qui n'avait cessé de voir en Basile de Césarée l'auteur du De Virginitate.1
Bernard  : Opera Omnia en 1520, 1536, 1641, 1667, 1690
Le De Consideratione et les Epistula publiés en 1594. D'innombrables éditions des Sermones in Cantica Canticorum, à partir de 1481.
Le De Conversione ad Clericos traduit par Antoine de Saint-Gabriel en 1674. Par le même, les Lettres (1672- 74) et les Sermons (1677).
Traduction des Sermones in Cantica Canticorum, par Françoise Oudeau (1621), par Rimentel (1663), par A. de Saint-Gabriel (1682-83).
Cassien  : Publication des Opera Omnia en 1616 et 1642. Traduction des Collationes par Jean de Lavardin (abbé de l'Estoille) en 1589, et par Nicolas Fontaine en 1663.
Climaque  : De nombreuses publications du Scala Paradisi, en 1498, 1506, 1540, 1583, 1624, etc.
Traduction du Scala par Arnauld d'Andilly en 1652, avec éditions subséquentes.
Chrysostome Les Opera Omnia en 1609-1624, en 1634-1642.
Le Liber de Virginitate publié en 1562, 1565, 1575. Une traduction des Homélies et Sermons par Nicolas Fontaine en 1664-65.
Cyprien De nombreuses éditions des Opera Omnia, de 1521 jusqu'en 1682.
Le De Habitu Virginum traduit par L. Daneau en 1566.
1 Voir F. Cavallera, «  Le De Virginitate de Basile d'Ancyre  » dans la Revue d'Histoire ecclésiastique, t. VI, 1905, p. 5-14.

29
Grégoire Les Regulae Pastoralis traduites par Nicolas Guillebert en 1635, par Jacques Le Clerc en 1670, par Antoine de Marsilly (Nic. Fontaine) en 1675.
Les Moralia sont traduites par L. C. duc de Luynes en 1666-69.
Jérôme De nombreuses éditions des Opera Omnia à partir de 1516, en 1624 et 1643.
Les Lettres furent traduites par Pierre Bonnet en 1657 et par Jean Petit en 1672.
Tertullien De nombreuses éditions des Opera Omnia entre 1521 et 1657.
Editions séparées du Ad Nationes en 1625, du De Exhortatione Castitatis en 1630.
Traduction du De Velandis par Hébert en 1683, et une traduction du De Cultu Feminarum par L. Daneau en 1580.
D'une façon générale, et en accord avec les habitudes du temps, Jean Girard a sans doute fait ses propres traductions. Celles-ci sont généralement élégantes, sinon toujours précises. Pour le style elles se comparent avantageusement aux traductions d'éditions critiques plus récentes qui sont sans aucun doute plus conformes à la lettre des originaux. Nous avons aussi remarqué que certains textes traduits par Girard avaient été édulcorés, vraisemblablement par pudeur, lorsque la langue d'un saint Augustin, d'un saint Jérôme ou d'un Basile d'Ancyre se fit trop crue.
Sauf pour les références bibliques (Ancien et Nouveau Testaments), toutes ayant été vérifiées dans l'édition de La Pléiade, la majorité des titres des ouvrages cités par Jean Girard ont été maintenus en latin, comme dans l'édition de base. La seule liberté que nous ayons prise à ce sujet est de les corriger et d'indiquer les titres au complet. Enfin, nous avons ajouté des références identifiables, mais non relevées par Girard.