Résumé : Une des criminelles les plus célèbres du xviiie siècle, Marie-Catherine Lescombat fut pendue en 1755 pour crime de complicité dans l’assassinat de son mari. C’est précisément sa célébrité extraordinaire qui nous aide à explorer les différences, les ressemblances et les tensions entre le vice et la vertu, et à comprendre leur caractère genré. Lescombat est souvent dénigrée comme « effrontée », comme si son indépendance ne pouvait être qu’indécente. Mais l’effronterie peut masquer des vertus…