Résumé : Les textes féminins non fictionnels de la Révolution ont peu retenu l’attention. Leurs autrices y exposent leurs critiques et leurs demandes sur un ton souvent exalté et avec force renforts d’évocations des femmes du passé, qui demandent à être lues en relation avec l’histoire des femmes telle qu’elle se transmettait depuis le xve siècle. L’analyse des cinquante-et-un textes qui affichent le mot vertu montre que ce qu’elles en savaient informait leurs espoirs et explique leur détermination.