Résumé : Cet article examine le sens et la portée de la notion de tempérance dans la littérature italienne humaniste et renaissante, depuis Aristote jusqu’au courtisan de Castiglione, en passant par le « civis » florentin de Matteo Palmieri. Véritable vertu politique au sens originaire, entre discrétion et prudence, la tempérance garantit le bonheur de l’homme en tant qu’être sociable.