Présentation des auteurs
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : La Variatio. L’aventure d’un principe d’écriture, de l’Antiquité au xxie siècle
- Pages : 697 à 706
- Collection : Rencontres, n° 264
- Série : Lectures de la Renaissance latine, n° 3
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782812417818
- ISBN : 978-2-8124-1781-8
- ISSN : 2261-1851
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1781-8.p.0697
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 02/06/2014
- Langue : Français
Présentation des auteurs
Imen Amiri enseigne la littérature et la civilisation françaises à l’Université de Sfax en Tunisie. Ses travaux portent sur la parole dans la littérature médiévale (le mythe du Graal à la lumière de Babel dans L’Estoire del Saint Graal et la Queste del Saint Graal) et sur la littérature apocalyptique (l’homo viator et l’hybridation dans Le Livre de l’échelle de Mahomet).
Dominique Arnould est professeur de littérature et civilisation de la Grèce archaïque et classique à l’Université de Paris-Sorbonne. Outre une quarantaine d’articles dans ce domaine, elle a publié deux livres : Guerre et Paix dans la poésie grecque de Callinos à Pindare, New York, Arno Press, 1981 ; Le Rire et les Larmes dans la littérature grecque, d’Homère à Platon, Paris, Les Belles Lettres, 1990 (2e éd. 2009). Dans une optique philologique, elle fait des recherches sur certaines glottai et sur les champs lexicaux qui leur sont parallèles. Elle travaille également sur les formes de la création littéraire et s’intéresse aux genres brefs, aux mythes et à leur réception, aux réseaux d’images et de métaphores, à la métrique.
Pascale Auraix-Jonchière enseigne la littérature française du xixe siècle à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, où elle dirige le Centre de recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS). Ses recherches portent sur les modalités et les fonctions de la réécriture des mythes et des contes d’une part, la poétique des fictions brèves d’autre part avec un intérêt particulier pour l’œuvre de Barbey d’Aurevilly (L’Unité impossible, essai sur la mythologie de Barbey d’Aurevilly ; Barbey d’Aurevilly et l’écriture. Formes et signes ; Barbey d’Aurevilly et l’esthétique : les paradoxes de l’écriture, co-dir.) et de George Sand (co-direction de La Marginalité dans l’œuvre de George Sand et du Dictionnaire George Sand, à paraître). Elle a fondé et co-dirige deux collections aux Presses universitaires Blaise Pascal : « Révolutions et Romantismes » et « Mythographies et sociétés ». Elle est en outre directrice-éditrice de la série « Barbey d’Aurevilly » à la Revue des Lettres modernes (Minard).
Michèle Biraud est professeur de grec à l’université de Nice Sophia Antipolis et membre senior de l’Institut Universitaire de France. Ses publications portent d’une part sur la syntaxe et l’énonciation en grec classique, avec notamment deux livres sur la détermination du nom (1991) et les interjections (2010), d’autre part sur les débuts de l’usage du rythme accentuel dès le ier siècle avant notre ère (l’accent d’intensité est source de récurrences rythmiques dans les récits de Parthénius, certains passages des romans de Chariton, Xénophon d’Éphèse et Longus, et même dans certains poèmes 698de l’Anthologie de Philippe, lisibles aussi bien selon la métrique traditionnelle que selon le rythme nouveau de la langue familière).
Françoise Bombard est professeur agrégée de lettres, titulaire d’un doctorat (publié sous le titre Décalages et Dissonances. Les objets dans le théâtre de Jean Giraudoux (Cahiers Jean Giraudoux, 41), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2013. Elle a enseigné en lycée la langue et la littérature françaises, le théâtre et l’histoire des arts qui sont, avec la littérature francophone, ses principaux domaines de prédilection. Elle a publié dans diverses revues des articles sur le théâtre de Giraudoux, Crommelynck et Kacimi. Elle travaille actuellement à un commentaire d’une édition illustrée de Gaspard de la nuit d’A. Bertrand et participe à la rédaction de notices pour le Dictionnaire Giraudoux. Elle fait partie de l’Académie Giraudoux.
Christophe Bréchet est maître de conférences en littérature grecque à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et membre de l’UMR 7041 ArScAn/THEMAM. Ses domaines de recherche sont : la réception d’Homère dans l’Antiquité ; l’évolution du vocabulaire de la critique littéraire (jusqu’à Eustathe de Thessalonique) ; la citation, la réécriture, l’intertextualité ; la parrhèsia. Il travaille en particulier sur le corpus des scholia vetera à l’Iliade.
Dominique Buisset, poète et traducteur, a le goût des formes brèves. Il a consacré trois livres à l’épigramme (Anthologie Grecque I et II : Couronne de Méléagre, Couronne de Philippe, La Différence, 1990 et 1993 ; d’Estoc & d’Intaille, l’Épigramme, essai de lecture et d’anthologie, Les Belles Lettres, 2003). Mais il a aussi traduit Les Suppliantes d’Eschyle (mise en scène de Miloud Khetib, Théâtre du Maillon, Strasbourg – Théâtre Gérard-Philipe, Saint-Denis, 1993 ; PO&SIE, no 73, Belin, 1995). Il travaille maintenant à traduire l’Énéide (chant I, Action poétique, no 206, 2011). Il est l’auteur de proses brèves (Nous disions donc, Matteo, que le bruit de la mer empêche les poissons de dormir ? Marseille, Le Mot et le Reste, 2005) et de poèmes (Quadratures, Nous, 2010 – Prix de poésie Paul Verlaine 2012 de l’Académie française).
Bruno Bureau est professeur de langue et littérature latines à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et membre de l’UMR 5189 (HiSoMA). Les axes principaux de sa recherche sont les commentaires latins, la poésie latine chrétienne et la littérature chrétienne de commentaire. Il a notamment publié, avec C. Nicolas, Commencer et Finir. Débuts et fins dans les littératures grecque, latine et néolatine, Lyon, CRGR, 2007. Il est co-créateur et co-responsable scientifique du programme d’édition électronique HyperDonat (hyperdonat.tge-adonis.fr), qui a donné en ligne la traduction annotée du commentaire de Térence par Donat, et prépare la mise en ligne d’autres commentaires antiques.
Séverine Clément-Tarantino est maître de conférences en langue et littérature latines à l’Université Charles de Gaulle-Lille 3. Ses travaux de recherche portent d’abord sur Virgile et l’épopée latine (sa thèse de doctorat était consacrée 699à l’intertextualité dans l’Enéide). Depuis plusieurs années, elle a orienté ces travaux dans deux directions complémentaires : la réception de Virgile, de l’Antiquité à nos jours ; la tradition des commentaires antiques, avec un intérêt particulier pour Servius et, surtout, pour Tiberius Claudius Donatus, l’auteur des Interpretationes Vergilianae, dont elle a entrepris la traduction.
Marta Cuenca-Godbert est professeur agrégée de Lettres Supérieures et de Première Supérieure (hypokhâgne et khâgne A/L) au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux et docteur en littérature du Siècle d’Or espagnol (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3). Ses publications portent sur cette période, son héritage et ses influences sur la production littéraire moderne. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’hybridité textuelle.
Rachel Darmon a soutenu en décembre 2012 une thèse de doctorat en littérature comparée intitulée Dieux futiles, dieux utiles. L’écriture mythographique et ses enjeux dans l’Europe de la Renaissance. Autour des traités de Pictorius, en cours de publication chez Droz. Ses recherches portent sur la mythographie et plus largement sur l’histoire des savoirs et des formes symboliques, la temporalité des œuvres et les rapports entre texte et image. La liste de ses travaux est consultable à l'adresse suivante : https://independent.academia.edu/RachelDarmon.
Aline Estèves est maître de conférences en langue et littérature latines à l’Université Montpellier III Paul-Valéry et rattachée au centre de recherche CRISES (EA 4424). Ses recherches portent sur l’épopée et l’historiographie latines de l’époque classique, étudiées dans une perspective générique et comparatiste, en particulier dans le domaine de l’horreur (imaginaire, esthétique, réception). L’actualité de ses travaux est consultable aux adresses suivantes : http://crises.upv.univ-montp3.fr et http://www.linkedin.com/profile/view ?id=212538741&trk=tab_pro
Marie Formarier est ATER de latin à l’université Jean Moulin Lyon 3, membre d’HISOMA et membre associée du GAHOM (CRH, EHESS / CNRS). Elle a soutenu en 2009 un doctorat portant sur le numerus latin oratoire et musical, suivant une perspective diachronique qui embrasse l’Antiquité et le haut Moyen Âge (à paraître en 2014). Depuis, ses recherches se concentrent sur les théories médiévales du rythme dans les traités de grammaire et de musique (Bède le Vénérable, Aurélien de Réômé, Gui d’Arezzo) et plus encore sur les rapports entre musicalité et persuasion dans la littérature exemplaire cistercienne des xiie et xiiie siècles (en particulier chez Césaire de Heisterbach).
Antoine Foucher est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’université de Caen Basse-Normandie. Ses travaux portent sur la stylistique de la prose et de la poésie latines, et surtout sur la métrique du théâtre et de la poésie républicaine et impériale.
700Rosalba Galvagno est Professeur de Théorie de la littérature et de Littératures comparées à l’Université de Catane. Ses recherches portent sur les rapports entre le discours littéraire et le discours psychanalytique. Elle étudie tout particulièrement les résonances de la « métamorphose ovidienne » (d’après une étude inaugurale : Le Sacrifice du corps. Frayages du fantasme dans les Métamorphoses d’Ovide, Paris, Panormitis, 1995) dans la littérature moderne et contemporaine (Rousseau, Leopardi, Balzac, Flaubert, Pirandello, Kafka, Consolo) et les différentes configurations du « paradigme de l’illusion » (d’après une étude théorique et comparée d’Homère à Leopardi : Il Paradigma dell’illusione, Actes du Colloque Illusione, Naples, 2006) dans la littérature moderne et contemporaine (Verga, De Roberto, Pizzuto, Tomasi di Lampedusa, Prete). Ses publications majeures portent sur Pizzuto, Ovide, Carlo Levi, Freud.
Stéphan Geonget est ancien élève de l’ENS Fontenay/Saint-Cloud, maître de conférences de littérature française de la Renaissance au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Il a publié différents ouvrages sur les rapports entre droit et littérature à la Renaissance.
Vincent Giraudet enseigne les lettres classiques au Lycée polyvalent Honoré de Balzac à Mitry-Mory. Il a soutenu une thèse de doctorat intitulée Le Monstre et la Mosaïque. Recherches sur la poétique des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis, à paraître dans la collection « Études anciennes » des Belles Lettres. Plus généralement, ses recherches sur la littérature impériale et tardive, qui ont fait l’objet de plusieurs articles et communications en France et à l’étranger, portent sur des questions d’esthétique (genre, unité, liens avec les arts plastiques).
Johann Goeken, helléniste, est maître de conférences à l’Université de Strasbourg. Spécialiste des rapports entre rhétorique, littérature et religion, il a publié une monographie sur Aelius Aristide et la Rhétorique de l’hymne en prose (Turnhout, Brepols, 2012) et il a dirigé un volume sur La Rhétorique de la prière dans l’Antiquité grecque (Turnhout, Brepols, 2010). Auteur de plusieurs articles consacrés à divers aspects de l’éloquence dans le monde gréco-romain, il prépare (en collaboration) une traduction commentée du livre d’Amos dans la Septante et il travaille également sur certains aspects de la littérature de banquet.
Dominique Goguey est maître de conférences à l’Université de Savoie (langue et littérature anciennes). Depuis 1997, elle a orienté son travail de recherches sur deux axes bien distincts : 1o) l’archéologie des structures préservées par les forêts du Châtillonnais : dans le cadre du PCR Vix et son environnement, elle a pu mettre en évidence des milliers de structures en pierres sèches de la période laténienne (à partir de 400 av. J.-C.) et postérieures (D. Goguey, Y. Pautrat, J.-P. Guillaumet, J.-P. Thévenot, L. Popovitch et alii, Dix ans d’archéologie forestière dans le Châtillonnais, Revue Archéologique de l’Est, éd. CNRS, 2010) ; 2o) sa spécialité d’origine, et en particulier la fiction (« Les paysages dans le Satiricon », in Présence du roman grec et latin, dir. R. Poignault, Caesarodunum no 50-51 bis, Clermont-Ferrand, 2011, p. 459-466).
701Veronica Grecu, docteur en études médiévales du CESCM de l’Université de Poitiers, enseigne la littérature, l’histoire de la langue française et la traduction littéraire à l’Université Vasile Alecsandri de Bacau. Membre du comité de la revue Interstudia et chercheur attaché à l’Académie Roumaine, ses travaux portent sur l’adaptation courtoise de l’ancien français en moyen anglais, ainsi que sur le mythe du mystificateur.
Sabine Gruffat, dont la thèse, soutenue en 1999, a porté sur les relations de la morale et de l’esthétique dans les Fables de La Fontaine, enseigne la littérature française en classes préparatoires au Lycée du Parc de Lyon. Ses domaines de recherche sont la poétique de la fable, la littérature morale et le théâtre à l’âge classique. Auteur d’une trentaine d’articles, elle a publié avec J.-C. Darmon les Fables de La Fontaine au Livre de Poche (collection « Classiques », 2002), annoté et commenté l’Iphigénie de Racine pour la collection des « Classiques Bordas » en 2004.
Martha Ioannidis est étudiante en Master II de Littératures française et européenne à l’Université de Savoie. Son travail de recherche porte sur l’intertextualité et la récriture des mythes dans le roman contemporain. Elle est aussi diplômée d’un DEA en Sciences du Langage de l’Université Stendhal – Grenoble 3. Bibliothécaire, elle est en poste actuellement à la médiathèque Jean-Jacques Rousseau à Chambéry.
Danièle James-Raoul est professeur de langue et littérature médiévales à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Ses travaux portent notamment sur la littérature arthurienne (La Parole empêchée dans la littérature arthurienne), la représentation du monde dans le genre romanesque, les livres de clergie et les récits de voyages (dir. La Montagne au Moyen Âge ; Dans l’eau, sous l’eau ; En quête d’utopies ; De l’écrin au cercueil ; co-éd. de la fin du Devisement du monde de Marco Polo), la rhétorique et la stylistique médiévales (Chrétien de Troyes, la griffe d’un style ; dir. Les Genres littéraires en question au Moyen Âge). Elle dirige actuellement un projet de traduction des six arts poétiques médiolatins.
Magali Jeannin-Corbin est PRAG à l’Université de Caen Basse-Normandie. Ses recherches portent sur la Renaissance française, italienne et espagnole, et particulièrement la narration, le néoplatonisme et les arts de mémoire, ainsi que les problématiques liées à la traduction et aux réécritures (l’Hypnerotomachia Poliphili et le Songe de Poliphile, Gohory et Béroalde de Verville, Boccace, Jeanne Flore, la série des Amadis…). Elle travaille actuellement sur Comenius et prépare l’édition du Sixiesme Livre d’Amadis de Gaule à paraître aux Classiques Garnier.
Christine Kossaifi est membre associé du CELIS de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et enseigne actuellement le grec, le latin et le français au lycée Marguerite de Navarre de Bourges. Docteur en langue et littérature grecques, elle est spécialiste de Théocrite. Ses travaux de recherches portent sur la poétique hellénistique et ses réécritures élégiaques, le roman grec et le dialogue des genres, la symbolique des mythes et la rencontre des cultures (grecque, latine, française, orientale). Elle a 702participé à des dictionnaires et assure régulièrement des comptes rendus d’ouvrages universitaires pour diverses revues.
Sylvie Laigneau-Fontaine est professeur de littérature latine à l’Université de Bourgogne. Ses travaux portent à la fois sur la poésie classique (poésie augustéenne) et sur la littérature néo-latine (épigramme française). Elle a publié une thèse sur La Femme et l’Amour chez les poètes élégiaques, une édition de l’Énéide (Livre de Poche), une analyse des Amours et de l’Art d’aimer (Ellipses) et une édition des Nugae de Nicolas Bourbon (Droz).
Alice Lamy est professeur agrégée de lettres classiques au Lycée Hélène Boucher à Paris. Elle est docteur en philosophie depuis 2005. Ses travaux de publication portent principalement sur les commentaires aristotéliciens de l’époque médiévale dans les universités européennes et sur les écrits scientifiques relatifs à la matière et à la mesure. Elle a publié plusieurs articles sur l’auteur étudié dans sa thèse, Gauthier Burley, et un ouvrage sur les commentaires de la Physique de Burley aux éditions Hermann. Elle s’intéresse aussi aux relations entre la littérature et la philosophie et au rôle de la création et de l’imaginaire chez les érudits scolastiques comme Pierre d’Ailly ou Jean Gerson.
Catherine Langlois-Pézeret est professeur en CPGE littéraire au lycée Saint-Exupéry de Mantes-en-Yvelines. Spécialiste de l’épigramme néo-latine (publication des Carmina d’Étienne Dolet, Genève, 2009 ; publication des Epigrammata de Gilbert Ducher, en collaboration avec S. Laigneau-Fontaine, à paraître chez Champion), elle a aussi participé à l’édition des Œuvres complètes de Jean Second (sous la direction de P. Galand, à paraître chez Droz).
Pierre Laurens, correspondant de l’Institut, professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne, où il a occupé la chaire de littérature latine de la Renaissance, est l’auteur de nombreux ouvrages, dont : Anthologie grecque, Livres IX (Deuxième partie) et X (1974 et 2011) ; Musæ reduces (1975) ; Baltasar Gracián, La Pointe ou l’Art du génie, trad. (1983) ; les Emblèmes d’Alciat (1997) ; le Commentaire sur le Banquet de Marsile Ficin, éd. et trad. (2002) ; Anthologie de la poésie lyrique latine de la Renaissance (2004) ; L’Africa de Pétrarque, éd. et trad. (2006) ; La dernière Muse latine. Douze études poétiques, de Claudien à la génération baroque (2008) ; L’Âge de l’inscription (2010) ; L’Abeille dans l’ambre, 2e édition, revue et augmentée (2012) ; Histoire critique de la littérature latine (2014).
Françoise Lecocq est maître de conférences de latin à l’Université de Caen Basse-Normandie. Ses recherches portent sur le mythe du phénix et sur celui d’Europe dans ses liens avec l’Europe, ainsi que sur l’image de Rome antique. Pour le phénix, elle est l’auteur d’une douzaine d’articles qui renouvellent l’analyse et l’interprétation des sources anciennes.
703Dora Leontaridou est attachée d’enseignement au master de l’Université Ouverte Hellénique et docteur en littérature française de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. Ses domaines de recherches et ses publications principales portent sur les réécritures des mythes dans le théâtre français et francophone, sur l’écriture féminine francophone, sur l’interaction entre la philosophie et le théâtre.
Karim Mansour est chargé d’enseignement à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Ses recherches portent notamment sur les liens entre historiographie grecque et poésie archaïque et classique, selon des perspectives linguistiques, philologiques et poétiques.
Erika Martelli a été nommée « cultore della materia » par l’Université de Parme et a travaillé sur l’autobiographie au xxe siècle (Georges Perec, Michel Leiris) entre littérature et anthropologie ; dans ses recherches actuelles, elle s’occupe des récits de vie de patients soumis aux thérapies médicales innovantes et de la notion d’impersonnel. Elle a publié Pour une poétique de l’échec, Edicta, 2007.
Jean-Pierre Martin est professeur émérite de langue et littérature françaises du Moyen Âge à l’Université d’Artois et président du Réseau Euro-Africain de Recherches sur les Épopées. Spécialiste de la chanson de geste, dont il a notamment étudié les techniques de composition (traditions folkloriques, style formulaire, rapports avec les littératures orales), il est aussi l’auteur de deux éditions (Orson de Beauvais et, à paraître, Beuve de Hamptone). Il a enfin participé à divers travaux portant sur le genre épique en général, notamment à propos des traditions africaines.
Christine Méry est chercheuse indépendante, membre associé du groupe de recherches « Écritures de la modernité, L’Esprit nouveau en poésie. Apollinaire. Queneau » de l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. Elle a soutenu une thèse sur « L’onomastique dans les romans de Raymond Queneau ». Elle est trésorière de l’association des Amis de Valentin Brû.
Véronique Montagne est maître de conférences à l’Université de Nice Sophia Antipolis. Elle est spécialiste de rhétorique de la Renaissance, qu’il s’agisse de première rhétorique, avec des travaux portant notamment sur la dialectique humaniste (Jean Sturm, Valentin Erythraeus…), ou de rhétorique seconde (édition critique de l’Art et Science de rhetoricque metriffiée de Gratien du Pont). Elle s’intéresse également à la rhétorique mise en œuvre dans les traités médicaux de la Renaissance.
Philippe Moret enseigne la littérature française et la philosophie au Lycée de Burier-La Tour-de-Peilz en Suisse romande. Il a consacré sa thèse de doctorat à la littérature aphoristique (Tradition et modernité de l’aphorisme, Genève, Droz, 1997) et prépare une Anthologie de l’aphorisme qui va bientôt paraître dans la collection « Bouquins » (Robert Laffont). Il travaille également sur la composition du recueil dans la poésie moderne et contemporaine.
704Christian Nicolas est professeur de langue et littérature latines à l’université Jean Moulin Lyon 3. Ses travaux portent sur la lexicologie antique, le bilinguisme latino-grec, les textes techniques de commentaire et de grammaire. Il participe à l’édition du commentaire de Servius pour les Belles Lettres. Il est co-créateur et co-responsable scientifique du programme d’édition électronique HyperDonat (hyperdonat.tge-adonis.fr), qui a donné en ligne la traduction annotée du commentaire de Térence par Donat.
Rémy Poignault est professeur de langue, littérature et civilisation latines à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Ses travaux portent sur les rapports entre littérature et pouvoir sous le Haut-Empire, l’historiographie romaine, l’épistolaire (Fronton) ainsi que la rémanence de l’Antiquité dans la littérature moderne et contemporaine (Yourcenar, Simon, Quignard…). Il est l’auteur, entre autres, de L’Antiquité dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar. Littérature, mythe et histoire, (Bruxelles, Latomus, 1995) et, en collaboration avec R. Chevallier, de L’Empereur Hadrien (Paris, PUF, « Que sais-je ? », 1998). Il dirige ou codirige des ouvrages collectifs sur la présence de l’Antiquité et sur l’œuvre de Marguerite Yourcenar et est responsable de la collection « Caesarodunum-Présence de l’Antiquité », de la collection « ERGA » des Presses universitaires Blaise Pascal et des éditions de la Société Internationale d’Études Yourcenariennes.
Emmanuelle Raymond est maître de conférences de langue et littérature latines à l’Université d’Angers. Elle a soutenu une thèse intitulée « Forsan et haec olim meminisse iuuabit. Recherches sur les formes et aspects de la mémoire dans l’Énéide de Virgile ». Elle a publié le volume collectif Vox poetae, Manifestations auctoriales dans l’épopée gréco-latine, Lyon, CERG, 2011. Elle a également participé au programme d’édition électronique HyperDonat (hyperdonat.tge-adonis.fr), qui a donné en ligne la traduction annotée du commentaire de Térence par Donat.
Kate Rose a obtenu en 2005 un doctorat en lettres modernes de l’Université de Montpellier portant sur le réalisme magique chez des romancières contemporaines (francophones, anglophones, comparées), sujet de son essai Décoloniser l’imaginaire (L’Harmattan, 2007). Elle est traductrice professionnelle et enseigne l’anglais, sa langue maternelle, dans un collège en Lozère. Elle est également écrivaine : Mosaïque des Autresses (roman, L’Harmattan, 2009), ainsi qu’Une Terre à Elles : vers un féminisme du possible (Montpellier, Champs Bleus, 2012), qui compare Monique Wittig et Charlotte Perkins Gilman. Responsable de la revue Le Champ des Lettres (Association Cité des Dames), qui met en valeur des écrivaines du passé, du présent et de l’avenir, elle y manifeste et expérimente son intérêt pour les innovations liées au féminin universel. Son premier recueil de poèmes, Pêche Soleil, est à paraître.
Annick Stoehr-Monjou est maître de conférences à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et spécialiste de littérature latine tardive (Sidoine Apollinaire ; les poètes d’Afrique vandale : Dracontius, Luxorius, Anthologie Latine). Ses recherches 705portent sur la rhétorique (progymnasmata, panégyriques, déclamation, exemplum…), les genres littéraires (epyllion, épigramme, dialogue…) et la réception du mythe et de la poésie classique dans la latinité tardive. Elle s’intéresse également aux rapports entre poétique et politique et à la question de la mémoire à travers l’exemplum et l’intertextualité.
Laëtitia Tabard a soutenu en 2012 une thèse consacrée au genre du débat poétique dans la littérature française de la fin du Moyen Âge, sous la direction de Jacqueline Cerquiglini-Toulet, à l’Université de Paris-Sorbonne. Membre actif du groupe Questes, réunissant de jeunes chercheurs et des doctorants médiévistes, elle a consacré plusieurs publications à l’évolution de la lyrique médiévale et à ses rapports avec la littérature didactique et dramatique. Après avoir enseigné à Tours en tant qu’ATER, elle occupe actuellement un poste de post-doctorante à l’université de Genève.
Évelyne Thoizet est maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’université d’Artois. Ses recherches portent sur les questions du mouvement, du temps et de la mémoire dans les romans des xxe et xxie siècles, notamment dans les œuvres de Nathalie Sarraute, Sylvie Germain, J. M. G. Le Clézio, Claude Mauriac, Richard Millet, Alain Spiess ou André Dhôtel. Elle s’intéresse aux rapports entre certaines philosophies du xxe siècle (Bergson, Husserl, Levinas, Ricœur), les représentations artistiques et les fictions narratives contemporaines.
Daniela Tononi est maître de conférences de littérature française à l’Université de Palerme. Son travail de recherche se déploie dans plusieurs directions : les études sur l’OuLipo, sur Georges Perec et sur Raymond Queneau, publiées dans des revues internationales (« Le Vol d’Icare d’un genre à l’autre. Esquisse sur la fausseté générique », 2009 ; « Op art et roman virtuel : correspondances entre Escher et Perec », 2012) ; la réflexion sur l’autofiction et sur la notion de genre (« Autofiction oulipienne : l’écriture au miroir », 2010) ; le rapport entre la génétique textuelle et la traduction. Elle travaille actuellement sur les manuscrits de Raymond Queneau.
Hélène Vial, maître de conférences de latin à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, a publié en 2010 La Métamorphose dans les Métamorphoses d’Ovide. Étude sur l’art de la variation (Paris, Les Belles Lettres, « Études anciennes »). Elle consacre ses recherches, autour de l’œuvre ovidienne, à la mythologie d’une part, aux relations entre poétique et rhétorique d’autre part.
Florence Vuilleumier Laurens, professeur de littérature française du xviie siècle à l’Université de Bretagne Occidentale, s’est fait connaître par son livre sur La Raison des figures symboliques à la Renaissance et à l’Âge classique (Droz, 2000, prix Bordin de l’Académie des Inscriptions). Elle a publié depuis Les Énigmes de ce temps de Charles Cotin (STFM, 2003) et, avec Pierre Laurens, L’Âge de l’inscription. La Rhétorique du monument en Europe du xve au xviie siècle (Les Belles Lettres, 2010). Auteur de nombreuses études sur l’emblème et la devise, elle s’apprête à donner avec l’édition 706critique du commentaire de Claude Mignault sur les Emblèmes d’Alciat un ouvrage sur l’Université, la Robe et la Librairie.
Philippe Willocq, maître-assistant de langue française en Belgique francophone, enseigne la sémiologie à la Haute École Francisco Ferrer de Bruxelles. Son domaine de recherches, la littérature française contemporaine, est lié à un doctorat en cours (Le Principe d’unité des œuvres romanesques dans la littérature française contemporaine chez Marie Darrieussecq, Olivier Rolin et Jean-Philippe Toussaint). Quelques publications et colloques jalonnent également son actualité de chercheur.
Étienne Wolff est professeur de langue et littérature latines à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense. Son champ de recherche couvre l’Antiquité tardive, et plus particulièrement la production littéraire gallo-romaine des ive et ve siècles (Ausone, Rutilius Namatianus, Sidoine Apollinaire) et la production littéraire en Afrique à l’époque de la domination des Vandales (Dracontius, Luxorius et les auteurs de l’Anthologie latine, Fulgence le Mythographe) ; la littérature de la seconde moitié du ier siècle et du début du iie siècle de notre ère, principalement dans les genres du roman, de l’épigramme et de la lettre (Pétrone, Martial, Pline le Jeune, Suétone) ; la littérature dite néo-latine, notamment en tant que ces auteurs néo-latins sont nourris de leurs prédécesseurs grecs et latins et transmettent l’héritage antique (Érasme).