Résumé : De quoi hérite-t-on en lisant Villon ? Le poète accorde particulièrement de valeur à la liberté d’interprétation et de manipulation du lecteur face au texte. Pourtant, en représentant le lecteur à travers des figures complexes, Villon guide notre intention de lecture. Comme Marot, nous cherchons alors à déceler l’« entente » du poète. La valeur de l’œuvre tient à cette rencontre entre intention d’auteur et intention de lecteur, la sentence « Ung chacun n’est maistre du scien » pouvant finalement s’appliquer à l’un comme à l’autre. À travers l’image du « legs », c’est donc toute la question de la propriété littéraire et de la valeur de la « transmission » d’un texte qui est posée.