Résumé : Bien que la finalité déclarée des tragédies David et Aman soit éminemment édifiante, une large partie de ces pièces est consacrée à la célébration de la beauté féminine et de son pouvoir. Ce traitement particulier des épisodes bibliques de séduction n’est pas isolé, mais s’inscrit dans la continuité d’une tradition poétique et iconographique bien affermie au xvie siècle, tout en étant fonctionnel à la critique de certaines formes d’amour (et de poésie amoureuse) que l’auteur juge dégradantes.