Résumé : Ce travail explore le champ sémantique du terme fāḥiša, dans le Code pénal tunisien. Bien qu’il se réclame du droit positif, ce Code a puisé cette notion dans les vieilles références normatives de la culture arabo-islamique. Quelles seraient les causes de cette dénomination, d’autant plus que les rédacteurs de ce Code, ou plutôt ses traducteurs, se sont évertués à l’épurer de toute influence religieuse et à le rattacher à un paradigme juridique sécularisé ?