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Classiques Garnier

Glossaire

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : La Solitude et l’amour philosophique de Cléomède
  • Pages : 489 à 515
  • Collection : Bibliothèque du xviie siècle, n° 28
  • Série : Romans, contes et nouvelles, n° 2
  • Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
  • EAN : 9782406061458
  • ISBN : 978-2-406-06145-8
  • ISSN : 2258-0158
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-06145-8.p.0489
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 26/02/2018
  • Langue : Français
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Glossaire

sources

Nicot, Jean, Thresor de la langue françoyse, tant ancienne que moderne [], Paris, David Douceur, 1606 (désormais indiqué N).

Richelet, Pierre, Dictionnaire françois, contenant les mots et les choses, plusieurs nouvelles remarques sur la langue françoise, ses expressions propres, figurées et burlesques, la prononciation des mots les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes : avec les termes les plus connus des arts et des sciences, le tout tiré de lusage et des bons auteurs de la langue françoise, Genève, Jean Herman Widerhold, 1680 (désormais indiqué R).

Furetière, Antoine, Dictionnaire universel, contenant généralement tous les mots français tant vieux que modernes et les termes de toutes les sciences et des arts, volume 1, La Haye et Rotterdam, Arnout et Reiner Leers, 1690 (désormais indiqué F).

Le Dictionnaire de lAcadémie françoise, dédié au Roy, Paris, Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard, 1694.

Dictionnaire du Moyen Français, version 2012 (DMF 2012). ATILF-CNRS & Université de Lorraine. Site internet : http://www.atilf.fr/dmf.

Nous avons aussi consulté le Centre National de Recherche Textuel et Lexical (désormais indiqué cnrtl).

Nous faisons figurer dans ce glossaire des termes qui nont pas toujours changé de sens jusquà maintenant dans le but de mettre en évidence le soin apporté par Sorel à ses choix lexicaux. Ainsi, apprêter ne signifie pour lui que « préparer un repas » ; également na pas encore le sens d« aussi », mais reste limité à son sens premier « de façon égale ».

Les cinq premières occurrences des sens anciens sont indiquées. Les sens modernes ne sont indiqués quune fois. Le numéro des pages est celui de lédition originale signalée entre crochets droits dans ce volume.

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Abaissé, part. passé en emploi adjectival, 3, 125 : bas, dun rang inférieur ; 174, 198, 207, 218 : bas, méprisable.

Abaisser, v., empl. tr., 236, 341 (1re occurrence) : diminuer, affaiblir ; sommaire i, 49, 134 (2e occurrence), 341 (2e occurrence) : faire descendre, ravaler socialement ; empl. pronom., 185, 325, 337, 341 342 : descendre sur léchelle sociale ; 24, 260 : descendre au niveau dun inférieur ; 119, 135 (1re occurrence), 204 : se placer soi-même plus bas que lon est (moralement).

Abolition, s.f., 164 : amnistie.

Absolu, adj., 50, 122 : impérieux ; 65, 95, 103, 235 : indépendant, souverain.

Abus, s.m., 85 : usage excessif ou mauvais ; 241 : erreur.

Académie, s.f., 187 : « assemblée de gens de lettres » (R) ; 187 : « lieu où lon apprend à monter à cheval, à faire des armes et autres exercices nobles et honnêtes » (R) ; avec une maj., 331 : lAcadémie française.

Accès, s.m., 152, 178, 258 : « facilité dapprocher de qqn ou de qqch » ; 16 : « retour de certaines maladies qui laissent quelques bons intervalles. » (F), état.

Accident, s.m., 42, 82, 207, 310, 320 : opposé à substance, « ce qui se trouve dans un sujet et qui nen fait point lessence, ce qui peut être ou nêtre pas, sans que le sujet périsse, comme la blancheur, la couleur, lodeur, la chaleur, la froideur etc. » (A) ; 125, 132, 140, 181, 212 : ce qui arrive par hasard.

Accommodé, part. passé en emploi adjectival, constr. intr., 190 : riche, aisé ; empl. tr. ind., a. à, 346 : adapté à.

Accommoder, v., empl. tr., 62, 323 : modifier, transformer ; empl. pron. suivi dun compl. ind., sa. à, 34, 79, 119, 129, 324 : sadapter à ; sa. de, 139 : se contenter de.

Accompli, part. passé en emploi adjectival, 26, 38, 68, 88, 173 : complet ; 28, 109, 146, 149, 217 : parfait. Les deux sens se superposent parfois (un cercle accompli est à la fois complet et parfait) ; 120 : doté des qualités attendues.

Accomplir, v.tr., 13, 32, 94, 138, 245 : « mettre une chose en état où il ny ait plus rien à désirer » (F), compléter, terminer, achever dans sa complétude.

Accomplissement, s.m., 49 : réalisation ; 158 : achèvement.

Accoutumer, loc. v., avoir a. de faire qqc, 34, 44, 114, 232, 321 : avoir lhabitude de faire qqc.

Adorer, v.tr, 9, 138, 250, 283, 290 : « rendre un culte, un hommage souverain à un être en le reconnaissant pour dieu » (A), « rendre le plus grand des respect » (F) ; 21, 222, 226 : révérer ; 30, 65 : « signifie aussi hyperboliquement, avoir beaucoup damour ou dadmiration pour qqn » (F), « se dit encore abusivement pour marquer que lon aime passionnément » (A).

Adresse, s.f., 2, 29 : « indication, désignation de la personne à qui il faut sadresser, du lieu où il faut sadresser » (A) ; 249 : repère, objectif permettant de sorienter, dadresser ses pas vers son but ; 148, 196 (tour da.), 202 (intellectuelle), 228, 339 : dextérité ; 102, 291 : recoins, passages secrets.

Adresser, v., empl. tr., 13, 30, 95, 101, 113 : exprimer qqc à lintention de qqn ; 216, 239 : tourner vers, destiner à ; 256 : dédier des actions à ; empl. pronom., sa., 49, 261, 280, 344, 356 : se tourner vers.

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Affecté, part. passé en emploi adjectival, 206 : affiché ; 206 : simulé ; 290 : prétentieux, voyant ; 48, 182, 325, 334 : lié à.

Affidé, s.m., 87 : « celui ou celle en qui on se fie entièrement » (R).

Affinité, s.f., 4 : « liaison qui se fait entre deux maisons ou familles par le moyen dun mariage » (F) ou a. spirituelle : « celle qui se contracte par le baptême entre le parrain et la marraine dun côté, et le filleul ou la filleule de lautre » (A) ; 22, 321 : « rapport de nature ou de convenance » (cnrtl).

Ailleurs, loc. adv. de phrase : da., 41, 193, 242, 321 : par ailleurs, en outre.

Allèchement, s.m., 288 : « Amorce, appât. Il ne se dit quau figuré. Il faut fuir les vanités mondaines, qui sont les allèchements du péché. » (F).

Âme végétative, loc. nom., 19 : principe vital des arbres et des plantes.

Amender, v.tr., 206 : expier.

Amortir, v.tr., 288 : « signifie aussi, éteindre une chose allumée, affaiblir, rabattre la violence dune chose » (F).

Amphithéâtre, s.m. sommaire ii, 232, 306, 345 : « On dit aussi dune colline qui sélève doucement et en rond, quelle sélève, quelle se courbe en amphithéâtre. »

Amuser (s), v., empl. pronom., 50, 108, 262, 269, 271 : perdre son temps ; 2, 254 : « se prend quelquefois en bonne part, et signifie simplement soccuper, passer sa vie quelque chose » (F).

Appareil, s.m., 76, 290 : équipement ; 106, 166, 283 : « ce que lon prépare pour faire une chose plus ou moins solennelle » (F).

Apparemment, adv., 236 : dune manière apparente, manifestement.

Apparence, s.f., 2 : aspect ; loc. verb., avoir a de + infinitif ou que + subordonnée, 31, 52, 88, 177, 331 : avoir de la vraisemblance de ou que, être vraisemblable de ou que, trouver qq a. à, 250 : trouver vraisemblable.

Apparent, adj., 92 : visible ; 136 : qui se distingue des autres.

Appas, s.m., plur, 61, 99, 172 : attraits extérieurs dune femme, charmes.

Appellatif, s.m. : « cest le nom de lespèce opposé au nom propre » (A).

Application, s.f., 69, 92, 107, 306, 338 (1re occurrence) : occupation, activité ; 108 : attention soutenue ; 320 : trait desprit ; 337, 338 (2e occurrence), 342 : rapprochement.

Appointer, v.tr., 189 : « terminer et vider une affaire » (F).

Apprêter, v., empl. tr., 49, 57, 120 : préparer (un repas) ; empl. pronom., 304 : se préparer.

Approprié, part. passé en emploi adjectival, 79 : ajusté (vêtement) ; 272, 357 : adapté.

Approprier, v., empl. tr. ind., 306 : appliquer ; empl. pr., 332 : sappliquer.

Appuyer, v.tr., 49, 196 : renforcer, soutenir ; 285 : prendre appui sur.

Âpre, adj., 48 : « se dit aussi des personnes et signifie qui se porte avec ardeur à qqc » (A).

Armes, s.f. plur., 3, 182, 183, 263, 332 : armoiries.

Arrêté, part. passé en emploi adjectival, 93 : fixé à lavance, prévu.

Arrêter, v., empl. tr. dir., 33, 47, 313 : « Signifie aussi, conclure après quelque délibération, soit en soi-même, soit en compagnie. » (F) ; 54 : stopper.

Art, s.m., sommaire i, 29, 42, 43, 60 : technique, activité appliquant un savoir technique ; a. libéraux, 285 : « Les arts libéraux sont ceux qui sont nobles et honnêtes, comme la poésie, la musique, la peinture, lart militaire, larchitecture, la marine. » (F).

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Artifice, s.m., 12, 19 : adresse, habileté ; 73, 75, 77, 80, 86 : procédé technique (souvent au pluriel) ; 17, 55, 78, 323 : procédé dimitation donnant lillusion de la réalité ; 29 : détour, astuce ; 123, 126, 140 : ruse, tromperie.

Assoupir, v., empl. tr., 231, 304, 330 : « endormir à demi, boucher les passages des esprits qui sont nécessaire pour agir » (F) : empl. pronom., 18 : sendormir.

Assurer, v. empl. tr., a. qqc à qqn, 21 : certifier, affirmer avec certitude ; 126 : « Rendre ferme, constant » (F), 211 : rassurer ; empl. pronom., 131, 274 : se garantir ; 150, 355 : se rassurer ; 183, 341 : saffermir ; 219 : se persuader.

Astrolabe, s.m., 70 : « instrument de mathématique, plat en forme de planisphère, ou dune sphère décrite sur un plan » (F).

Atome, s.m., 52 : « se dit aussi de cette petite poussière que lon voit voler en lair aux rayons du soleil » (A).

Atteinte, s.f., 51 : attaque ; 96 : poussée (de maladie), 355 : critique.

Atténuer, v.tr, 294 : évaporer.

Attirail, s.m., 71 : « ce qui est nécessaire pour le service de qq machine, pour lexécution de qq entreprise, pour la commodité de qq voyage. On le dit particulièrement de lartillerie et de la marine. » (F).

Aucunement, adv., 24 : « en quelque façon » (F) ; 126 : nullement.

Aune, s.f., 266 : « bâton dune certaine longueur qui sert à mesurer les étoffes, toiles, rubans, etc. » (F).

Auprès, adv., 3, 272, 336 : près de là ; locs. adv., là a., 72, 73, 272 : près de là. ; da., 273 : dà côté.

Autant, loc. conj., da. que, 34 : dautant plus que ; 2, 18, 26, 40, 72 : parce que, comme.

Autoriser, v.tr., 23 : justifier ; 180 : appuyer par des sources livresques.

Avantage, s.m., loc. verb., prendre à son a., 191 : « [] un assassin prend son ennemi à son avantage pour lassassiner, lorsquil est le plus fort » (F). Sorel emploie aussi la formule : trouver qqn à son a., 264 : même idée.

Bailler, v.tr., 156 : donner.

Bain, s.m., 54, 105, 322 : appartement destiné à se baigner.

Batterie, s.f., 238 : « querelle, action de ceux qui se battent » (F).

Bénéfice, s.m., 282 : gain ; 200 : revenu accordé à un ecclésiastique.

Besoin, loc. adv., au b., 101 : dans le besoin.

Bienheureux, adj., 5, 301 : qui a été élu, qui jouit de la béatitude éternelle ; 14, 52, 73 : heureux ; 21, 95, heureux, avec des connotations religieuses ; 102 : où réside le bonheur.

Bigot, adj. et s.m., 130 : « Qui contrefait le dévot, qui prie Dieu avec hypocrisie. [] Se dit aussi de ceux qui ont une superstition et une dévotion outrée. » (F) Les deux sens sont possibles dans le passage signalé.

Blanque, s.f., 282 : « Espèce de loterie ou jeu de hasard où lon achète certain nombre de billets, dans lesquels, sil y en a quelquun noir, ou marqué de quelque meuble qui est à létalage, on en profite. Sil ny en a point, on perd son argent ; alors on dit quon a trouvé blanque, doù ce jeu a tiré son nom. Il vient de litalien bianca. » (F).

Boutade, s.f., mus., 17 : morceaux de musique joyeux. Furetière ne mentionne pas le sens musical. Il donne le synonyme de caprice, ce qui peut convenir ici. De même, le dictionnaire de lAcadémie définit la boutade comme un « caprice », un 493« mouvement prompt et impétueux de lesprit ». La métaphore sorélienne se comprend.

Bouteille, s.f. : 84 : contenant de verre ; 340 : « se dit aussi des ébullitions deau, qui font de petites ampoules sur sa surface, comme quand il pleut, quand on savonne, quand le pot bout » (F).

Brave, adj., 326 : courageux ; 278 : élégant ;

Braverie, s.f., 286 : « dépense en habits » (F).

Bruit, s.m, 5 : ensemble de sons ; 255 : réputation ; 282, 329 : rumeur ; loc. adv., à petit b., 16 : doucement.

Brute, s.f., 62 : animal ; 96 : homme dépourvu de raison, insensé.

Buter, v.tr., 115, 200, 242, 246 : viser à, avoir pour but.

Cabinet, s.m., 37, 63, 203, 251 (de verdure), 315 : petite pièce à lécart ; 4 (de verdure), 86 (2e occurrence), 94, 128, 221 : petite pièce destinée au travail intellectuel ; 86 (1re occurrence), 327 (c. curieux) : pièce abritant des « curiosités », des objets dignes dintérêt.

Canton, s.m., 166 : province (R).

Capitaine, s.m., 29, 137, 142, 146, 175 : « se dit aussi de celui qui commande ou a commandé des armées avec grande réputation. » (A. Sens premier pour Furetière) ; 130, 154, 159, 185, 191 : commandant dune compagnie de soldat.

Captiver, v.tr. dir., 19, 21, 211 : faire prisonnier.

Carreau, s.m., 3, 252, : « Diminutif de carré. [] Les jardiniers divisent leurs parterres ou jardins en carreaux. Il y a un beau carreau de tulipes » (F), 262 : coussin ; 293 : carrelage.

Censure, s.f., 27, 355, 360 : réprimande, condamnation morale.

Chaire, s.f., 64 : chaise, siège ayant un dossier et parfois des bras.

Chambre, s.f., 54, 203, 304 : pièce où lon dort ; 63, 72, 86, 258, 259 : salle, pièce (en général) ; loc. nom., c. basse, 54, 75, 81 : pièce située au rez-de-chaussée ; c. haute, 75 : pièce située à létage.

Charge, s.f., 125, 127, 129, 130, 132 : office pour lequel on prenait des provisions ; sommaire ii, 126, 162, 343 : entrer aux [dans les] c. : prendre « une dignité, un office qui donne pouvoir et autorité à quelquun sur quelquun dautre » ; à la c. que, 67, 103, 333 : à condition que.

Charme, s.m., 20 (par métaphore), 52, 256 : puissance magique ; 13, 18, 138, 234, 244 : attrait puissant, fascination ; 158, 300 : « ce qui nous plaît », ce qui est charmant ; 21 : au pluriel, attraits physiques dune femme.

Charmer, v. empl. tr. dir., 16 : calmer, apaiser ; 28, 96, 153 : enchanter, plaire, séduire positivement ; 108, 112 : séduire négativement ; 64 : soumettre à un charme, à un pouvoir magique.

Chétif, adj., 31, 308 : « vil, méprisable » (A).

Chiffres, s.m., 3, 75 : « caractère mystérieux composé de quelques lettres entrelacées ensemble » (F).

Chimère, s.f., au pl. dans La Solitude, 37, 292, 311 : « Se dit figurément des vaines imaginations quon se met dans lesprit, des terreurs et des monstres quon se forge pour les combattre » (F).

Chute, s.f., 12 : action de tomber ; c. dune famille 215 : par métaphore ; 17 : mus., « cadence, harmonie qui se fait à la fin dun air » (Furetière applique la 494définition à la poésie, mais celle-ci est souvent accompagnée de musique).

Citoyen, s.m., 258, 260, 270, 285, 286 : bourgeois, habitant dune cité.

Clos, s.m., 3, 76, 318 : « espace de terre, cultivé et fermé de murailles, de haies, fossés etc. » (A).

Clôture, s.f., 358 : fait de clore ; 244, 291 : barrière ; 73 : espace clos.

Cœur, s.m., 144 : courage ; loc.nom, de bon c., 164 : volontiers ; homme de c., 153 : homme dhonneur ; loc.verb., avoir bon c., 56 : on peut hésiter entre être courageux et avoir de nobles sentiments.

Comédie, s.f., sommaire i, ii, 58 (2e occurrence), 59, 60 : pièce de théâtre, quel que soit le genre auquel elle appartient ; 58 (1re occurrence), 61 (1re occurrence), 255 : représentation ; 92, 323 : pratique théâtrale, jeu ; 288 : feinte, simulation.

Commerce, s.m., 37, 199, 227 : « trafic de marchandises » (R) ; 2, 85, 216, 217, 228 : relation, fréquentation.

Commodité, s.f., 27, 129, 213 : facilité ; 57, 92 : agrément ; 275 : confort ; au plur., 6 : richesses, biens, fortune ; 68, 109, 285, 355 : tout ce qui contribue à accroître le confort, la douceur de vivre : agréments, conforts, aises.

Communicable, adj., 168 : joignable, avec qui lon peut communiquer facilement.

Compagnie, s.f., 3, 123 : présence ; 119, 121, 133, 254 : société, relation ; 48, 59, 62, 121, 129 : groupe de personnes ; 191, 332 : groupe de soldats ; 321 : compagne ; loc. prép., en (la) c. (de), 91, 105, 175, 244 : avec ; loc. verb., tenir c. à qqn, 250 : être avec qqn.

Compassé, part. passé en emploi adjectival, 45, 75 : « Comme tracé au compas, à la règle, au cordeau ou à laide dun instrument équivalent » (F).

Complexion, s.f., 130 : « Habitude, disposition naturelle du corps » (F), constitution, tempérament.

Concerté, part. passé en emploi adjectival, 16 : étudié et répété.

Condition, s.f., loc. prép., personne de c., 129, 343 : noble.

Conduit, s.m., 38 : canal (souterrain) ; 73 : tuyau.

Conduite, s.f., 130 : comportement ; 4, 37, 116, 136, 146 : gouvernement, action de diriger (métaphoriquement parfois).

Conférence, s.f., 112, 205, 218 : entretien, conversation, débat ; loc.verb., entrer en c. avec qqn, 83 : commencer de conférer, de sentretenir, de débattre avec qqn.

Conférer, v.tr., 238 : converser, sentretenir avec qqn ; c. qqn avec qqn dautre, 107 : comparer qqn avec qqn dautre.

Congé, s.m., 159, 210 : autorisation ; loc. verb., prendre c., 154, 260 : demander lautorisation de partir ; 28, 85 : « Se dit aussi en parlant de celui quon prie de se retirer dune maison où il avait quelque habitude » (F).

Congélation, s.f., 90 : concrétion qui nimplique pas le froid.

Connu, part. passé, 257 : possédé sexuellement.

Conquêter, v.tr., 147 : conquérir.

Consacrer, v., empl. tr., 94, 320 : dédier à une divinité ; empl. pronom., 67 : « se dédier à une divinité » ; 22 : « déterminer qqc. à un certain usage » (F).

Conscience, s.f., loc. nom., il y a c. à, 67 : on se reproche de ; loc. verb., faire c. de, 4, 305 : « Signifie aussi scrupule, doute et incertitude quon a de ce qui est bon ou mauvais : Les Bramins font conscience de tuer un animal, et de manger de tout ce qui a vie. » (F).

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Conserver, v.tr., 15, 25, 66, 98, 161 : sefforcer de faire durer ; 162 : protéger ; 132, 144, 163, 325, 335 : garder.

Considérer, v.tr., sommaire ii, observer attentivement ; 217 : faire cas de, estimer.

Contemplation, s.f., 6, 35, 47, 81, 117 : souvent au pluriel, méditations, rêveries ; 14, 172, 213, 216, 299 : idem mais tirant parfois leur origine dune observation.

Contester, v. empl. tr., c. avec qqn, 8 : lutter avec ; c. à qqn, 167 : mettre en doute qqc que qqn revendique ; c. contre qqn, 305 : discuter en contredisant, en mettant en doute.

Contrefaire, v.tr., 66, 72, 74, 322, 323 : imiter ; 268, 271, 272 : imiter pour tromper.

Contrefait, part.passé en emploi adjectival, 54, 79 : artificiel.

Contrepointe, s.f., loc.nom., pour c., 324 : en guise de contre-argument.

Correspondance, s.f., 99 : relation ; 84, 150 : « sympathie, convenance, mutuelle intelligence » (A) ; 16 : accord (musique).

Corruption, s.f., 39, 40, 294 : décomposition ; 199, 343, 355 : action malhonnête détournant qqn de son devoir ; 297 : dépravation morale.

Coulisse, s.f., 58 : « Rainure dans laquelle est enfermé un corps mobile pour le faire couler en haut ou en bas, à droite ou à gauche » (F).

Coup, loc. adv., à tous coups, 37, 49, 117, 249 : à chaque instant ; à ce c., 37, 96 : cette fois-ci, à cette occasion.

Courage, s.m., 30 : détermination ; 177 : honnêteté ; 129, 141, 171, 300, 329 : cœur.

Coureur, s.m., 265 : « cheval de selle propre pour la course » (F).

Course, s.f., 10 : action de courir ; 149 : épisode dun tournoi qui compte plusieurs courses, plusieurs affrontements ; 135, 162, 285 : « signifie aussi, irruption, incursion, invasion subite, acte dhostilité » (F).

Court, loc. adv., tout c., 55 : aussitôt, « on dit quun homme demeure tout c. quand [] il ne sait plus où il en est » (A).

Crayon, s.m., 38, 327 : portrait.

Crédit, s.m., sommaire i, 10, 122, 140, 153 : pouvoir ; 185, 190, 203 : la nature du pouvoir est explicitée et peut être définie comme linfluence liée à la faveur dont une personne bénéficie auprès de qqn dautre ; loc. verb., (être) en c., 230, 260 : (être) en considération, (être) considéré ; avoir du c., 182, 335 : être en considération.

Crise, s.f., 171 : « jugement quun médecin fait dune maladie par quelque symptôme qui arrive au plus fort du mal, quand la nature tâche à se dégager de ses mauvaises humeurs » (F).

Curieux, adj., 54 : animé par la curiosité, le désir de connaître ; 265, 331 : soucieux, soigneux ; 327 : abritant des objets stimulant lenvie de connaître.

Curiosités, s.f. plur., sommaire ii, 68, 85, 93, 94 : « chose rare, secrète, curieuse » (F) ; 103 : « désir de savoir » (R), au plur. p. 103.

Dame, s.f., 29, 46, 47, 53, 56 : personne adulte du sexe féminin membre de la noblesse.

Danger, loc. verb. prép., se mettre au d. de, 6 ; être au d. de, 38 : risquer.

Davantage, adv., 12 : plus ; 32, 68, 100 : en outre.

Débat, loc. verb., être en d. de, 46 : être en contestation, sopposer.

496

Déconforter, v., empl. pronom., 102 : se décourager, saffliger, se désoler.

Degré, s.m., 23, 130, 213, 218, 275 : marche dun escalier, niveau ; 243 : rang dun amphithéâtre ; 42, 73, 215, 217 : « étape » ; 137, 339 : « en terme de jurisprudence, générations suivant lesquelles on compte la proximité ou léloignement des parentés et alliances » (F) ; 161, 201 : « se dit figurément des emplois, des charges par lesquelles on sélève successivement à de grandes charges » (A) ; 199, 219, 262, 287, 355 : rang (dhonneur, de perfection) ; 8 : « en terme de géométrie et dastronomie, division quon fait sur les cercles pour servir de mesure : cet astre est élevé de tant de degrés sur lhorizon » (F) ; loc. nom., par d., 35, 114 : progressivement.

Delà, prép. et adv., sommaire, i, ii, 3, 85, 97 : au-delà, par-delà.

Démon, s.m., 10, 46, 85, 320 : « Les Anciens ont appelé ainsi certains esprits, ou génies, qui apparaissent aux hommes, tantôt pour les servir, tantôt pour leur nuire » ; 319 : esprit démoniaque ; 29, 44 : entre la définition antique et la définition chrétienne.

Déplorer, v.tr., 143 : plaindre.

Déportement, s.m., 286 : « conduite et manière de vivre » (F).

Dériver, v.tr., 126, 205, 218 : tirer son origine de, provenir ; 336 : le sens peut être double : quitter la rive et tirer son origine de.

Dès lheure même, loc. adv., 304 : Dès cet instant.

Dès lheure que, loc. conj., 28 : dès lors que, aussitôt que.

Désanimé, part. passé en emploi adjectival, 211 : sans âme.

Désister, v.tr. ind., d. de + infinitif, 96 : cesser de (Nicot signale cet emploi non pronominal).

Dessein, s.m., 96 : projet ; loc. verb., avoir d. de, 27, 46, 87, 95 (avoir un grand d. de), 97 : projeter daccomplir qqc, de réaliser qqc.

Déterminer, v.tr., 224, 333 : borner, limiter, indiquer les limites (R).

Détour, s.m., 148 : voie sécartant de laxe principal ; 202 : double sens, sens premier, et sens figuré : « prétexte, finesse, biais peu sincère » (R), « discours artificieux » (A).

Dévaler, v.intr., 80 : descendre. Richelet indique que le mot « est bien vieux », et Furetière quil est bas et populaire.

Devers, prép., 51, 177, 293 : vers, du côté de.

Devise, s.f., 81, 327, 357 : « composé de figures et de paroles » (R).

Dictateur, s.m., 318 : « magistrat romain que la République créait en des temps difficiles pour commander pendant six mois entiers souverainement » (F). Richelet précise que la « puissance » du dictateur « ne durait pas plus que le danger ».

Diligemment, adv., 162 : soigneusement, scrupuleusement.

Diligence, s.f., 49 : hâte.

Diligent, adj., 254 : prompt et/ou soigneux.

Diminution, s.f., 25 : affaiblissement ; 16 : « se dit en musique, de plusieurs mots qui doivent faire des tons, et plusieurs mouvements précipités dans lespace dune cadence, quand il y a plusieurs notes noires, crochues, et doubles crochues, qui répondent à une note blanche » (F).

Disant, adj. verb., 173 : éloquent, disert.

Discipline, s.f., 130, 163, 167 : ordre ; 143, 228 : système éducatif.

Discrétion, loc. verb., vivre à d., 163 : vivre en rançonnant qqn.

497

Discussion, s.f., 42, 338 : examen, analyse (sans idée de dialogue).

Disposition, s.f., 42 : organisation des parties dun texte (dispositio antique) ; 57 : aptitude, talent ; 162 : pouvoir, autorité sur qqn ou qqc.

Divorce, s.m., 270 : Le terme peut avoir le même sens que maintenant, mais, au xviie siècle, il « se dit aussi dune séparation de corps et de biens du mari davec la femme, le lien du mariage subsistant toujours » (F).

Doctrine, s.f., 30, 42, 43, 81, 143 : science, savoir.

Doré, part.pas. en emploi adjectival, 5 : recouvert dor, ou dune substance ayant la couleur de lor ; 273 : « dorer signifie aussi, déguiser, adoucir lamertume de quelque chose. Quand on apporte aux Grands quelque mauvaise nouvelle, il faut un peu la dorer, ladoucir » (F).

Dresser, v. empl. tr., d. une histoire, un texte, 1, 150, 288, 317, 338 : « Préparer, mettre une chose en létat où elle doit être dans lordre et selon le droit et la raison, et se dit premièrement en matière décriture », 8, 106, 244 : construire, édifier ; 137, 197 : élever ; 147 (1re occurrence), 166 : organiser ; 77, 286-287 : « instruire, former, façonner » (A) ; 147 (2e occurrence) : orienter.

Droite, s.f., loc.verb., donner la d. à qqn, 261 : « donner la préséance à qqn » (A).

Dureté, s.f., 83 : insensibilité.

Ébat, s.m., 323 : « Divertissement » (F).

Ébattement, s.m., 45 : « Passe-temps. Ce mot nest plus guère en usage » (F).

Échafaud, s.f., 148 : estrade, tribune surélevée.

Éclat, s.m., 9 : intensité lumineuse ; 124, 125, 195, 201, 342 : « gloire, splendeur, magnificence » (A) ; 17, 238 (tonnerre) : grand bruit ; 27 : intensité, vivacité.

Effet, loc. adv., en e., 2 : effectivement ; 44, 59, 101, 103 : réellement ; au plur., 264 : en actes.

Également, adv., 27, 31, 36, 57, 69 : équitablement, de façon égale.

Égard, s.m., loc. nom. prép., à lé. de qqn (ou pour lé. de, 67), 6, 333 : en ce qui concerne qqn ; 175, 246 : par rapport à qqn ou qqc ; loc. verb., avoir é. à (+ infinitif ou s.), 32, 93, 114, 340, 347 : prendre en considération, attacher de limportance ; avoir é. que (+ sub. conj.), 123 : prendre en considération que.

Élément, s.m., 11, 32, 35, 38, 73 : « principe physique qui entre en la composition de tous les corps naturels ».

Émail, s.m., 36 : sens fig., « la bigarrure, la diversité des fleurs » (A).

Embarrassé, part. passé en emploi adjectival, 205 : gêné, entravé.

Embarrasser, v.tr., 130 : incommoder.

Emblème, s.m., 81, 357 : image à valeur symbolique.

Embûche, s.f., 50 : embuscade.

Emmeublement, s.m., 258 : ameublement.

Empêché, part. passé en emploi adjectival, 261, 268 : (être) occupé à qqc dont on se tire avec difficulté.

Empêchement, s.m., 50 : obstacle ; 119 : gêne.

Emploi, s.m., 197 : utilisation ; 338 : « on dit absolument quun homme est dans lemploi, pour dire quil est dans le service à larmée. Et on dit au Palais quun avocat est dans le grand emploi, lorsquil a bien des affaires, quil est en grande réputation. On dit aussi des magistrats quils sont dans lemploi [] quand ils sont capables 498des grandes charges, commissions ou négociations, etc. » (F).

Employer, v., empl. tr., 19 : utiliser ; 146, 173 (2e occurrence) : mettre à profit (Nicot) ; 206 : appliquer ; empl. pronom., 35, 114, 150, 152, 197 : sappliquer ; 95, 154 : soccuper.

Enfants perdus, loc. nom. plur., 160 : « les soldats détachés dune compagnie, ou des dragons, qui combattent au premier rang, ou qui montent les premiers à lassaut » (F).

Énigme, s.m., 81, 309 : « ouvrage desprit quon fait dordinaire en vers, où sans nommer une chose, on la décrit par ses causes, ses effets, et ses propriétés. Tableau où lon peint ingénieusement une chose dont on fait voir les causes et les effets sans la nommer. » (R), « espèce demblème, quand sous les figures dun tableau il y a qq. mot, qq. sens, ou qq. mystère caché » (F).

Ennui, s.m., 16, 118, 319 : déplaisir, souci.

Ennuyer, v., empl. tr., 61, 127, 184 : lasser ; 15 : chagriner, causer du déplaisir ; empl. pr., 47, 134, 162, 166, 238 : se lasser.

Ennuyeux, adj., 7, 22, 49, 92, 223 : qui lasse ; 64, 130, 198, 287 : qui cause du déplaisir.

Enquête, s.f., 48, 121 : « soin, diligence quon fait de sinformer de qqc, de qqn. » (F).

Enseigne, s.f., 146 : drapeau militaire.

Entrée, s.f. : danse, e. de ballet, 58 : début dune partie du ballet, « chaque scène que font les danseurs dun ballet » (F) ; 79, 276 : « solennelle réception et cérémonie quon fait dans les villes aux rois, princes, légats ou autres seigneurs, lorsquils entrent la première fois dans les villes, ou quils viennent triomphants de quelque grande expédition » (F).

Entreprise, s.f., 7, 53, 60, 68, 104 : projet ; 326 : action militaire.

Entretenir, v., empl. tr., e. qqn de qqc, 1 : discuter ; empl. pronom., 28 : discuter ; sommaire i, 107, 116, 117, 183 : alimenter son esprit, réfléchir.

Entretenir, v.tr., 15, 40, 57, 217, 303 : conserver, maintenir, alimenter ; 187 : financer ; 39, 358 : salimenter, trouver de quoi survivre.

Entretien, s.m., 113 : action de conserver en létat.

Entretien, s.m., 49 : conversation ; sommaire i, 2, 7, 94, 128 : réflexion, méditation ; 27, 47, 270 : sujet de conversation ; 239 : sujet de réflexion.

Épinette, s.f., 79 : instrument de musique, petit clavecin souvent portatif.

Éplucher, v.tr., 7 : « se dit figurément en choses morales, pour dire examiner, rechercher curieusement quelque chose. »

Épreuve, s.f., 27, 89 : expérience.

Éprouver, v.tr., sommaire i, 8, 24, 44, 49 : vérifier (expérimentalement) ; 65, 181, 211, 250 : soumettre une qualité dune personne ou dune chose à une expérience susceptible détablir la valeur positive de cette qualité ; 16, 226 : mettre à lépreuve ; 26 : ressentir ; 43, 51, 136, 188, 231 : essayer (faire lépreuve).

Équipollent, adj., 356 : « ce qui égale en valeur une autre chose à laquelle il est comparé » (F).

Esprit, loc. nom., personne de., 191 : personne compétente.

Essence, s.f., 14, 295 : « ce qui constitue la nature dune chose, ce qui la fait être une telle chose » (F)

Estafier, s.m., 278 : « grand valet de pied qui suit un homme à cheval, qui lui tient létrier » (F).

État, s.m., loc. verb., faire é. de, 21, 25, 66, 499175, 194 : attacher de limportance, faire cas de.

Étoffe, s.f., 34, 71 : « matière sur laquelle les artisans travaillent » (F) ; 266, 271 : « se dit plus particulièrement des draps et autres tissus » (F. LAcadémie inverse la primauté des significations).

Étonner, v., empl. tr., 60 : surprendre ; 172, 196, 345 : impressionner ; 96 : terroriser ; empl. pronom., sé. de, 4 : être surpris par.

Étroitement, adv., 177 : intimement ; 133, 275 : strictement, rigoureusement.

Examinateur, s.m., 161 : enquêteur.

Excrément, s.m., 39, 262 : « ce qui sort des corps animés » (A), y compris les cheveux.

Exécution, s.f., 29 : réalisation ; 163, 171 : action (notamment militaire).

Exempt, adj., 79, 113, 190 : épargné ; 340 : exonéré, dispensé.

Exhaler, v., empl. intr, 210 : permettre à un corps solide de se libérer des vapeurs quil contient ; empl. tr., 295 : extraire un corps fluide dun autre corps.

Fable, s.f., 22, 107 : fiction ; sommaire i, 100, 104, 106, 209 : récit fabuleux ; 61 : récit fabuleux à visée didactique.

Fabuleux, adj : 210, 322, 324, 344 : imaginaire, irréel.

Face, s.f., 14, 35, 45, 214, 217 : surface, notamment du ciel ou de la terre.

Facétieux, adj., 61 : qui relève de la facétie, comique.

Fâcher, v., empl. tr., 10, 65, 121, 342, 356 : « choquer, offenser » (F) ; 125, 140, 164, 210 : peiner ; v. pr., se f., 15 : se mettre en colère ; 161 : soffenser ; 164 : se peiner.

Fâcheux, adj., 15, 16, 110, 120, 132 : qui donne du déplaisir ; 123 : importun ; 270 : qui soffense facilement.

Façon, s.f., sommaire i : manière ; 148, 286 : « se dit aussi des divers ornements, des diverses figures ou enrichissements quon donne à un ouvrage » (F) ; 247, 302, 331 : conformation, « mine et air dune personne » (R), « familier » pour A ; « signifie aussi la mine, la taille, le port, la contenance dune personne, ses manières dagir, de marcher, de parler » (F).

Faculté, s.f., 14 : capacité ; plur., 187, 198, 200 : « au pluriel, se dit encore au Palais [de Justice] des biens dune personne » (F).

Faix, s.m., 35 : « fardeau, chose pesante que lon porte » (A).

Fantaisie, s.f., 37, 108, 110 : imagination (souvent liée à la mélancolie dans La Solitude) ; loc. prép., à sa f., 156 : selon ses désirs ; 228, 281, 333 : caprice, bizarrerie, opposé à la raison ; loc. prép, à f., 337 : par caprice.

Fantasque, adj., 208 : « fou, bourru, capricieux » (R) ; 331 : fantaisiste.

Fantôme, s.m., 29, 48, 83 : « spectre, chimère, vaine apparence que nous croyons voir » (F).

Faute, loc. adv., à f. de, 24, 117, 332, 336 : par manque de.

Feinte, s.f., 17, mus. : « demi-ton, et la même chose que la dièse » (F) ; 60 : « action de faire semblant » (cnrtl).

Félicité, s.f., 8, 93, 301, 302 : bonheur parfait promis par la religion chrétienne aux élus après leur mort ; 6, 47, 109, 122, 165, 269, 273 : bonheur terrestre ; 231, 277, 282, 283, 299, 306 : bonheur terrestre moral (celui du sage).

Fiction, s.f., loc. nom., sans f., 226 : sans hypocrisie, sincèrement.

Fille, s.f., 66, 159, 178, 270, 333 : jeune fille non mariée.

500

Flatter, v. empl. tr., 222, 282, 308 : « attribuer à une personne de bonnes qualités quelle na pas » ; 94, 109 : « toucher agréablement les sens » ; 15, 201, 271 : encourager ; empl. pronom., se f., 139, 273 : sattribuer des qualités quon na pas ; 161 : sillusionner, se bercer dillusions.

Flatterie, s.f., 222, 225, 255, 308 : compliment mensonger.

Flatteur, adj, 259 : respectueux ; 269 : qui flatte, qui ment pour être agréable.

Flegme, s.m., 295 : « terme de chimie, est un des principes passifs de la chimie. Cest lhumidité fade et insipide qui sort des corps naturels par la distillation » (F.).

Fluide, adj., : 294 : « qui nest pas solide mais coulant et disposé à se mouvoir » ; 14 : libre (par métaphore).

Fomenter, v.tr., 239 : échauffer, entretenir la chaleur de qqc ; 274 : provoquer et entretenir, exciter.

Fontaine, s.f., 45 : construction souvent munie dun bassin recueillant de leau ; sommaire i, 61, 74, 98 : source.

Force, adv. suivi dun s. pl., 57, 76 ; 84, 111, 173 : beaucoup de ; loc.adv., par f., 79, 263 : de force.

Fortune, s.f., 22, 46, 125, 142 (2e occurrence), 145 : situation, sort ; 99, 113, 131, 181, 185 : aventures, ensemble des événements constituant lhistoire dun individu ou dun groupe dindividus ; 6, 8, 158 : chance ; loc. adv., par (mauvaise), f, sommaire i, : par hasard ; avec une majuscule, 123, 135, 143, 147, 170 : Destin ; 121, 130, 206, 210, 227 : réussite ; loc. nom., soldat de f., 142 : « soldat qui dun fort petit commencement est parvenu à de grands biens, à de grandes charges. » (A) ; loc. verbale, courir f., 163 : courir le risque ; 226, 270 : richesse ; loc. nom., biens de f., 190 : richesses ; loc. verb., perdre sa f., sommaire ii : perdre son argent.

Fourbe, s.f., 290 : « tromperie, déguisement de la vérité fait avec adresse » (F).

Fournir, v., empl. tr., 330 : achever ; f. qqn ou qqc de qqc, 88, 341 : donner, livrer ; f. à qqc, 117 : suffire ; 94, 141, 143 (fig.), 146, 198 : contribuer, subvenir (A) ; empl. pronom., se f. de qqc, 271 : se pourvoir.

Fourvoyer, v., empl. pronom., se f. de, 246 : sécarter de.

Friandise, s.f., 271 : « passion que lon a pour les viandes délicates ou de bon goût » (F).

Friser, v., empl. tr., 36 : « on dit figurément que le vent frise leau quand il en agite doucement la surface » (A).

Fumée, s.f., 50 : vapeur ; loc. nom., f. dhonneur, 197 : « on dit aussi se repaître de f., pour dire, se repaître [] de vains honneurs. » (A) ; méd., 257 : « vapeurs qui sélèvent des entrailles au cerveau » (A). Furetière précise que ce sont ces « fumées » qui causent les migraines.

Fusée, s.f., 74 : « signifie aussi, une pièce de feu dartifice, qui est faite avec du carton ou du papier, remplis de poudre à canon, et qui se lance en lair » (A).

Garde, loc. verb., se donner de g. de qqn ou de qqc, 40 : « avoir lœil sur qqn, pour empêcher quil ne nuise. » (A) ; navoir g. de (+ inf.), 43 : ne pas pouvoir, être incapable de ; 116, 126, 263 : ne pas vouloir ; 136 : entre les deux sens : prendre garde, 5, 23, 48, 107, 262 : avoir conscience, remarquer ; 19, 41, 98, 134, 204 : faire attention ; 133, 200 : vérifier.

501

Garder v., empl. tr. dir., 10, 11, 24, 30, 36 : conserver ; 51, 137, 322 : protéger ; 210 : surveiller ; 166, 178, 189, 190, 279 : respecter (des lois, la discipline) ; loc. verb., g. le logis, 198 : rester chez soi ; g. sa foi, 270 : tenir sa parole, respecter sa promesse ; empl. tr. ind., 50, 131, empl. pronom., se g., 245 : se préserver.

Gazons, s.m. pl. 4 : mottes de gazon.

Gêné, part. passé en emploi adjectival., 141 : torturé (sens vieilli selon Richelet).

Génération, s.f., : 40, 67, 89, 243, 294 ; action dengendrer ; 40 (3e occurrence) : « la chose engendrée » (A) ; 341 : « chaque filiation qui est depuis un homme jusquà quelquun de ses descendants » (A).

Générosité, s.f., sommaire i, 171, 175, 177, 193 : « grandeur dâme, de courage, magnanimité, bravoure, libéralité, et toute autre qualité qui fait le généreux » (F) ; 192 : altruisme.

Génie, s.m., 222, 344 : talent ; 192 : « se dit aussi du talent naturel et de la disposition quon a à une chose plutôt quà une autre. [] il faut que chacun suive son génie, son inclination » (F) ; 310 : esprit, démon familier (personnification du sens précédent).

Gentillesse, s.f., 79 : objet agréable à voir et divertissant ; 133, 147, 348 : grâce, façon polie de se comporter.

Glace, s.f., 207 : eau gelée ; 12, 78 : surface dun miroir, dune vitre ; 11 : les deux sens sont possibles.

Globe, s.m., 44 : sphère ; 70 : « On appelle globe céleste et globe terrestre, deux instruments de mathématiques où sont décrits en lun les diverses régions de la Terre, et en lautre les étoiles fixes du firmament, contenues en 48 astérismes ou constellations. Ils sont souvent de deux cercles, dont lun marque lhorizon, et lautre le méridien, avec un petit cercle polaire quon nomme gnomon. Il y a de ces globes dans toutes les belles bibliothèques. » (F), loc. verb., savoir les g., 344 : maîtriser les connaissances liées à ces instruments.

Glorifié, part. passé en empl. adjectival, 42 : « admis à la béatitude » (F), cest-à-dire sanctifié.

Gouverner, v., empl. tr., 32 : diriger ; empl. pronom., se g., 157, 198, 212, 224, 226 : se comporter ; 184 (1re occurrence) : se contrôler.

Gouverneur, s.m., 154 : celui qui dirige une ville, une province ; 110-112, 145 : précepteur, maître.

Grâce, s.f., 358 : faveur accordée par Dieu ; 13, 31, 125, 226, 239 : faveur, don ; 25, 26, 41, 43, 56 : qualité rendant agréable laspect dune personne ; 27 : élégance de la démrache ; 20, 28 : harmonie ; 195, 221, 222, 257, 280 : qualité de ce qui est exprimé avec élégance ; loc. de mauvaise g., 275 : à contrecœur ; 193, loc. nom. plur., G. à Dieu : louanges.

Gravelle, s.f., 274 : « maladie des reins et de la vessie causée par quelque gravier qui sy forme, ou qui sy arrête » (F).

Gré, loc. verb., savoir mauvais g., 56 : être mécontent ; savoir bien peu de g., 176 : être peu reconnaissant.

Guetteur, s.m., loc. nom., g. de chemins, 159 : voleur dressant des embuscades.

Guichet, s.m., 303 : « petite porte auprès dune plus grande, ou qui fait partie de la grande » (F).

Guidon, s.m., 262 : drapeau étroit à deux pointes présent sur certains blasons.

Habitation, s.f., 69 : bâtiment ; 75 : action dhabiter ; 3, 49, 100, 245, 289 : milieu où lon vit.

502

Habitude, s.f., 193, 297, 306 : action habituelle, coutume.

Habituer, v., empl. pronom., 48, 152, 167, 179, 336 : sinstaller qq part pour y vivre.

Hâle, s.m., 90 : action desséchante du soleil sur la peau.

Haleine, s.f., loc. nom., en h., 263 : « On dit encore quun cheval nest pas en haleine, quand il est demeuré longtemps en lécurie sans faire lexercice, ou le manège. Il faut toujours tenir les chevaux en haleine. » (F).

Hasard, loc. verb., se mettre au h. de, 27, 121, 131, 178 : prendre le risque de ; être au h. de, 242 : risquer de.

Hoyau, s.m., 277 : « outil de pionnier, ou de jardinier, qui est une espèce de pic ou de pioche servant à remuer la terre, qui est large par le bout » (F).

Humeur, s.f., 110, 288 : substance liquide interne au corps humain ; 303 : substance liquide ; 17, 29, 67, 86 (très proche du sens premier), 91 : tempérament ; 47, 97, 107, 127, 225 : état desprit.

Humilier, v., empl. pronom, 52, 321 : sabaisser, se mortifier, se soumettre.

Hypocondriaque, adj., 269 : dhumeur chagrine.

Idée, s.f., 43 : concept ; 217 : archétype platonicien ; 24, 28, 42, 83, 105 : image, souvenir visuel.

Imagination, s.f., 6 : faculté dimaginer, de produire des images mentales ; 2 : produit de limagination ; 239, 346 : image mentale incontrôlée, « fantaisie erronée et bizarre » (A), « vision, chimère » (F).

Impression, s.f., 14, 26, 116, 359 : ce qui marque lesprit ou limagination ; 44 : « Se dit aussi des qualités quune chose communique à une autre, quand elle agit sur elle. Les astres font des impressions sur les corps sublunaires par leurs influences. [] On dit aussi que les météores sont des impressions de lair. » (F).

Inclination, s.f., 41, 61, 92, 132, 151 (1re occurrence) : « disposition et pente naturelle à qqc » (A) ; 151 (2e occurrence), 178 : affection, amour ; 204 : affection moins forte que lamour. – Dans tous les emplois, le terme conserve dans La Solitude sa signification dynamique.

Inconsidéré, adj., 153 : irréfléchi, qui ne considère pas suffisamment la réalité.

Incontinent, adv., 26, 48, 50, 56, 62 : aussitôt ; 47 : rapidement.

Industrie, s.f., 67, 68, 72, 74, 75 : habileté.

Industrieux, adj., 98 : réalisé avec habileté.

Insensiblement, adv., 41, 70, 238 : peu à peu.

Institution, s.f. : 340 : « Établissement [action détablir, dinstituer]. Se dit aussi de plusieurs maisons ou collèges où on instruit les novices et la jeunesse » (F).

Intelligence, s.f., 114, 241 : compréhension ; 21 : bon sens, pénétration ; 66 : accord, entente ; 85, 103, 108, 117, 306 : « être spirituel. Dieu est la première, la souveraine intelligence, cest lintelligence incréée, la Providence qui gouverne tout le monde. Les anges sont de pures intelligences, ils ont été créés sans corps. Aristote sest imaginé de certaines intelligences quil a attachées aux cieux comme des tournebroches, ne pouvant autrement expliquer leur mouvement. » (F).

Joignant, loc. pronom, tout j., 82 : tout proche, directement contre.

Joindre, v.tr., 48, 50, 166, 254 : rejoindre ; 21, 67, 74, 122, 132 : ajouter, associer ; 50322, 211, 331 : souder, attacher, coller ; 85 : relier.

Jouer, v.tr., 7 : interpréter un rôle ; 61 : représenter une pièce de théâtre ; 62 : utiliser un instrument de musique ; 254 : samuser ; 79 : agir, se mouvoir ; 255 : « On dit aussi, quon joue quelquun, lorsquon le fait aller et venir, quon le trompe, quon lamuse de belles paroles et promesses. Les libertins se jouent de lÉcriture, et des choses les plus saintes, sen moquent, en font des profanations. » (F).

Justiciers, s.m. plur., sommaire ii, 265, 348 : « on appelle au village les justiciers, tous les officiers de la justice ensemble » (F).

Laisser, v.tr., loc. verb., ne pas l. de (+ inf.), 2, 9, 16, 31, 41 : continuer à, ne pas manquer de (+ inf.).

Lance, s.f., 52, 143, 148 : « arme composée dune longue pièce de bois allant samincissant et dun fer émoulu » (R). On lutilise dans les tournois.

Lettré, part. pas. substantivé, sommaire ii : « qui a étudié, qui est savant » (F).

Lettres, s.f., plur., 128, 134, 187, 188, 194 : sciences, sans distinction entre sciences humaines et sciences dures ; loc. nom., bonnes l., 188 : disciplines dites sérieuses (théologie, histoire, philosophie, médecine, droit).

Libéral, adj., 173, 195 : généreux, qui fait preuve de libéralité, de générosité.

Libéralité, s.f., 173, 187, 342, 348 : qualité de celui qui est libéral, généreux, charitable ; 186, 279, 326 : acte de générosité, de charité.

Libertin, adj., 255 : « Se dit aussi à légard de la religion, de ceux qui nont pas assez de vénération pour ses mystères, ou dobéissance à ses commandements. Le Père Garasse a fait un livre contre les athées et les libertins, quil appelle La Doctrine curieuse. » (F).

Lice ; s.f., 148 : champ clos où se déroulent les joutes des tournois.

Lieu, loc. nom., de bon l., 141, 178 : de haute noblesse, dorigine honorable ; au l., 20 : « à la place » (A) ; loc.conj., au l. que, 19, 33, 133, 166, 175 : alors que.

Loge, s.f., 76 : « est aussi une petite prison séparée où lon resserre les fous les furieux, les enfants de famille quon veut châtier. Les loges des Petites Maisons de Saint-Lazare. » (F).

Loisir, 127 : temps libre ; loc. nom., à l., 52 : en prenant son temps.

Lors, loc. conj, dès l. que, 251 : dès le moment où.

Machine, s.f., 8, 344 : « on dit aussi poétiquement la machine ronde, en parlant du monde entier » ; 71, 74, 79, 100, 105 : engin fabriqué par ceux qui maîtrisent la mécanique. – Les deux sens peuvent être rapprochés dans une conception mécaniste de lunivers.

Magnificence, s.f., 53, 348 : « vertu qui enseigne à dépenser son bien en choses honorables » (F) ; sommaire i, 43, 68, 106, 151 : ce qui est magnifique et souvent coûteux.

Maison, s.f. sommaire i, 215, 325 : lignée, famille (souvent noble).

Maîtresse, s.f., 56 : celle qui a un pouvoir de domination sur les autres ; 151 : femme aimée et qui naime pas toujours.

Malcontent, adj., 186, 281 : mécontent, déçu.

Malin, adj., 342 : malfaisant, qui prend plaisir à dire ou à faire du mal ; 84 : qui a des effets nuisibles.

Maltôtier, s.m., 127, 160 : Agent chargé 504du recouvrement de la maltôte, de limpôt. La fonction était souvent mise à profit pour effectuer des détournements de fonds. Le terme est alors synonyme descroc.

Mander, v.tr., 141 : faire savoir ; 163 : consulter.

Mânes, s.f., pl., 176 : âmes des morts.

Mécanique, adj., 43, 80 : manuel ; loc. nom., homme m., 72 : ouvrier, qui travaille « non seulement à la construction des machines, mais encore à toutes les manufactures, et aux choses qui servent aux nécessités ou commodités de la vie » (F).

Méchanceté, s.f., sommaire ii, 237 : « scélératesse, malignité » (F). Le terme a un sens beaucoup plus fort que de nos jours.

Médiocre, adj., 125 : moyen ; 66, 203 : dune quantité moyenne ; 237 : dune hauteur moyenne ; 168, 185 : dun rang social moyen.

Mélancolie, s.f., 15, 107, 110 : tristesse peut-être symptomatique dun excès de bile noire, dune maladie de lhumeur.

Mélancolique, adj., 37, 86, 255 : souffrant de mélancolie, peut être contagieux (86).

Mélioration, s.f., 218, 299, 356 : amélioration.

Ménage, s.m., 218 : gestion de la vie en couple ; loc. nom., mauvais m., 159 : dispute, altercation.

Ménager, adj., 267 : « bon économe de son bien, qui ne fait point de dépense superflue, qui fait bien valoir ce quon lui donne à manier » (F).

Mercadant, s.m., 127 : « terme de mépris, qui signifie un marchand de légères merceries, ou un marchand ruiné » (F).

Merveille, s.f. sommaire i, ii, 5, 13, 14 : « chose rare, extraordinaire, surprenante, quon ne peut guère voir ni comprendre » (F) ; 41 : connotations religieuses, surnaturelles.

Météore, s.m., 7, 36, 38, 44, 74 : « Cest, selon les philosophes, un mixte inconstant, muable, imparfait, qui sengendre des exhalaisons et vapeurs de la terre élevées dans lair, comme les pluies, les vents, les neiges, grêles, feux ardents et volants, léclair, le tonnerre, la foudre. On y met aussi larc-en-ciel, le miel, la manne, la rosée, etc. On a vu des météores en formes de clochers ardents, de lances flamboyantes, des étoiles volantes, etc. La génération des météores est merveilleusement expliquée dans un traité exprès quen a fait Descartes. Aristote et Gassendi en ont aussi écrit. [] Les Grecs les ont nommés météores, cest-à-dire “sublimes” ou “haut élevés” [] » (F). – Sorel préfère les nommer « corps dérivés » dans La Science universelle ; 257 : empl. métaphorique, hallucination, vision.

Mettre, loc. verb., m. au choix, 52 : permettre de choisir ; m. en, 72 : transformer en.

Milice, s.f., 131 : « soldatesque, troupe de gens de guerre » (A).

Mine, s.f., 41, 149, 152, 255, 265 : aspect physique.

Ministre, s.m., 34, 65, 106, 115, 219 : « qui sert à Dieu, au public, aux particuliers » (F) ; m. des voluptés, 277 : « celui dont on se sert pour lexécution de qqc » (A).

Miracle, s.m., 30 : « effet de la puissance divine contre lordre de la nature » (A) ; 46, 59, 72, 172, 301 : « se dit aussi par exagération, et se prend dordinaire en bonne part, pour exprimer une chose rare, extraordinaire » (A).

505

Modestie, s.f., 96, 148, 290, 293, 311 : retenue, modération ; 156, 285, 315, 341 : effacement de soi, fait dêtre modeste ; 57, 66, 194, 212, 216 : pudeur.

Mondain, adj., 27, 104, 307 : lié au monde, à la société, par opposition au ciel ; 122, 354 : « vain, glorieux, ennemi de lhumilité » (F).

Monopoleur, s.m., 355 : « celui qui est seul à faire le commerce de quelque chose, particulièrement de ce qui est nécessaire à la vie » (F).

Montre, s.m., loc. verb., faire m., 129 : montrer avec ostentation, exhiber.

Monument, s.m., 146, 185 : « marque de souvenir » (R), « marque quon laisse à la postérité » (A), « se dit encore des témoignages qui nous restent dans les histoires et chez les auteurs des actions passées » (F) ; 329 : tombeau.

Morfondre, v., empl. tr., 249 : « endurer du froid après avoir eu chaud » (F).

Mouvement, s.m., 15, 21, 51, 53, 64 : élan dordre spirituel, psychologique, émotion ; 18, 28, 32 (1re occurrence), 38, 70 : déplacement ; 32, 295 : « principe de chaleur qui conserve la vie des corps animés » (F).

Murmure, s.m., 31, 52 : « bruit doux et agréable que font des choses inanimées » (F) ; 162, 281 : « plainte secrète de plusieurs personnes » (F), protestation de colère, bruit de révolte ; 74 : entre les deux significations.

Murmurer, v.tr., 10, 12, 163, 263 : « se plaindre tout bas et avec timidité », protester plus ou moins explicitement contre un obstacle, le pouvoir, des lois.

Mystère, s.m., 34, 314, 345 : « se dit de ce quon tient caché, quon ne veut pas découvrir » ; loc. nom., m. sacrés, 117, m. de la Foi, 356 : « Chose sacrée, secrète ou difficile à comprendre. Il se dit premièrement des vérités révélées aux Chrétiens par la divine bonté. » (F).

Mystérieux, adj., 2, 104, 241, 306 : « qui cache quelque mystère » (F).

Mystique, adj., sommaire, i : « qui est mystérieux, [] allégorique » (F).

Naïf, adj., sommaire, i, 2, 79, 272, 322 : vrai, ressemblant, naturel. « Il se dit dune peinture, dun discours, qui représente bien la chose telle quelle est. » (F) ; loc.adv., au n., 324 : naturellement.

Naïvement, adv., 60, 294 : de façon ressemblante, avec naturel.

Naïveté, s.f., 55, 320 : caractère de ce qui est ressemblant ; 213, 270, 298 : naturel ; 317 : simplicité.

Nécessité, s.f., 2 : besoin ; 238 : nourriture, ce qui est nécessaire pour vivre ; loc. nom., avoir n. de, 83 : avoir besoin de.

Nécromancien, s.m., 7, 319 : « Magicien qui communique avec le diable, et qui linvoque pour faire des choses extraordinaires, et surtout par lapparition des morts. Il y a bien plus de charlatans qui abusent le peuple, que de vrais nécromanciens » (F).

Négative, s.f., 257 : « on dit aussi au substantif la négative, pour dire la négation » (F).

Nonpareil, adj., 235, 284, 298-299 : qui na pas dégal, incomparable.

Nourrir, v., empl. pronom., 2 : salimenter, se sustenter ; empl. tr.dir., 120 : alimenter ; 40, 133, 140, 142, 325 : élever, éduquer.

Obligé, part. passé en empl. adjectival, 95 : contraint ; 89, 314 : redevable.

Obliger, v.tr., : 119 : contraindre ; 190 : rendre service à ; o qqn par un acte, 141 : engager.

506

Occasion, s.f., 6 : moment favorable ; 81, 148, 192, 214, 216 : circonstance ; 166, 169, 171, 177, 179 : combat ; 136, 158, 190, 212, 333 : motif ; loc. nom., dans lo., 324 : au moment opportun ; loc. verb., prendre lo., 230 : profiter de la possibilité, du moyen.

Occurrence, s.f., 120 : événement fortuit.

Officier, s.m., 60, 93, 94, 128, 203 : titulaire dun office (charge publique inamovible et vénale) ; en particulier, 55, 92, 110, 277 : domestique dune grande maison ; 129 : militaire titulaire dun grade lui permettant dexercer un commandement.

Offusquer, v.tr., 9 : « cacher à la vue, empêcher ses fonctions » ; 122 : « se dit figurément en morale, de ce qui cache les lumières de lesprit » (F).

Onques, adv., 331 : jamais.

Opération, s.f., 67 : action dune puissance, dun pouvoir qui produit des effets ; 68 : action ; 219, 303 : « Se dit figurément en choses morales. Les opérations de la grâce sur le cœur dun pécheur endurci tiennent lieu dun miracle. » (F).

Ordonnance, s.f., : 41 : disposition selon un ordre, mise en ordre ; 51, 282 : prescription émanant dune autorité supérieure ; 161, 163 : lois.

Ordre, s.m., 94 : succession, disposition ; loc. verb., mettre o. à qqc, 145, 230, 316 : pourvoir à, organiser.

Ouvertement, adv., 224, 269 : publiquement ; 339 : explicitement.

Ouvrer, v.tr., 327 : « besogner » (N), travailler.

Paillardise, s.f., 158 : « impudicité, commerce charnel quon a avec des personnes débauchées » (R, qui signale que le mot relève du « burlesque » et du « satirique le plus bas »).

Palissade, s.f., 75 : haie.

Paneterie, s.f., 276 : « le lieu où on distribue le pain chez le roi, et loffice de celui qui le distribue » (F) – Loccurrence dans La Solitude désigne lensemble des domestiques attachés à cet office.

Panneau, s.m., 76 : « filet qui lorsque quil est tendu paraît comme un pan de muraille et dont on se sert pour prendre des lapins, des lièvres, des renards, des blaireaux, des chats et même des loups » (R), « filet [] composé de plusieurs pans de mailles » (F).

Paraître, v., empl. intr., 28, 170 : « signifie aussi, se faire distinguer, éclater davantage » (F).

Pardonner, v.tr., empl. dir., 330 : excuser ; empl. tr., ind., p. à, 206 : excuser ; 168 : épargner, faire grâce à.

Parfait, adj., 22, 25 : achevé.

Part, loc. nom., en bonne p., 134 : positivement ; loc. verb., avoir p. à ou en, 136, 230 : partager.

Parti, s.m., 163 : camp ; 202, 286 : « en matière daffaire, cest un traité quun partisan fait avec le roi pour recevoir des droits qui appartiennent à sa Majesté » (F).

Particulariser, v.tr., 344, 256 : « dire beaucoup de menues circonstances dune affaire. Les histoires quon particularise trop, dont on dit trop de détail, sont ennuyeuses » (F).

Particularités, s.f. plur., 59, 104, 126, 147, 197 : circonstances particulières, détails.

Particulier, adj., 7, 35, 58, 108, 112 : opposé à général ; 25 : personnel.

Particulier, s.m., 1, 162, 190, 193, 199 : individu ; loc. nom., en (leur) p., 43, 341 : de leur côté ; 224, 254, 347 : en privé : 220 : en aparté ; 346 : particulièrement, précisément.

507

Partie, s.f., 13 : ce que doit exécuter un musicien, une voix, un instrument, dans un morceau densemble ; 202 : « Se dit figurément des talents naturels ou acquis qui rendent une personne considérable » (F) mais Richelet indique quil nexiste quau pluriel dans ce sens ; 147, 192 : « se prend aussi en mauvaise part, dun complot quon fait pour assassiner, pour perdre quelquun, pour le ruiner » (F), embuscade ; 201 : le mot peut ici signifier « sommes dargent » ou « qualités » (F), voire « associés », « cabales ».

Passage, s.m., 9 : ouverture ; 10 : action de passer ; 17 : mus., « un certain roulement de voix, qui se fait en passant dune note à une autre » (A).

Passer, v.tr., 75 : dépasser.

Pâte, s.f., loc. nom., en p., 254 : « on fait mettre des lièvres, des jambons en pâte, quand on les enferme sous une croûte de pâte » (F).

Péculat, s.m., 343 : « crime de vol des deniers publics par celui qui en est lordonnateur, le dépositaire, ou le receveur » (F).

Pentacle, s.m., 84 : étoile à cinq branches, signe de sorcellerie.

Perclus, adj., 130 : impotent, paralytique.

Pétard, s.m., 74 : « papier plié et bien lié, garni dans chacun de ses plis de poudre à canon, dont on se sert dans les feux de joie, ou que la jeunesse prend plaisir à tirer, parce quil fait bien du bruit » ou « en termes de guerre, est une espèce de petit canon de fonte fort court, étroit par la culasse, et large par louverture. [] Il sert à rompre une porte, un pont-levis, une barrière, une herse. » (F).

Physionomie, s.f., 41 : physiognomonie, « lart de connaître les mœurs, les inclinations des personnes par linspection du visage » (A).

Piaffe, s.f., 286 : « morgue » chez Richelet. Pour Furetière, il sagit dune « démarche fière qui marque de la vanité, ou de la magnificence. Dans les joutes et tournois, les chevaliers marchaient à lenvi avec piaffe et éclat. »

Picorée, s.f., loc. verb., aller à la p., 159 : se livrer au pillage.

Pièce, s.f., loc. nom., p. de tapisserie, 59 : panneau de tapisserie.

Pionnier, s.m., 160 : « celui qui est employé à larmée pour aplatir les chemins, faire passer lartillerie, creuser des lignes et des tranchées, et à tous les autres travaux » (F).

Pique, s.f., 143 : arme composée dun long manche et dun fer pointu. On lutilise contre la cavalerie.

Piquer, v.tr., 150 : offenser, irriter.

Place, s.f., : 14 : « endroit » ; 9 : lieu fortifié.

Plancher, s.m., 58 : plafond ; 63, 258 : sol dune pièce constitué de planches jointes.

Plein, loc. adv., tout à p., 35 : pleinement, tout à fait ; plus à p., 216 : plus précisément.

Plongeon, s.m., 39 : plongeur.

Point, adv., loc. adv., au p. de, 23 : sur le point de.

Pointe, s.f., 49 : extrémité aiguë ; loc. verb., poursuivre sa p., 245 : chercher à atteindre un objectif, poursuivre son projet [Lexpression a des connotations sexuelles dans LHistoire comique de Francion, cnrtl].

Policé, part. passé, 42 : ordonné, organisé.

Politique, adj., 7, 127 : lié au gouvernement dun pays ; 325 : qui sait gouverner.

Politique, s.m., 268, 287, 347 : « celui qui sait lart de gouverner, ou qui en juge suivant les lumières quil a acquises » (F).

508

Pompe, s.f., 73 : appareil ayant pour fonction de faire circuler un fluide ; 187, 247, 298, 327 : déploiement de faste.

Pompeux, adj., 300 : « Qui se fait avec pompe et magnificence. [] Se dit figurément en morale. Les vers dun poème épique, dune telle tragédie, doivent être pompeux et fort élevés. » (F.).

Porter, v., empl. pronom., se p., 276 : se trouver dans un certain état de santé ; se p. à, 143, 225, 346 : sintéresser à ; 313 : être attiré par.

Portrait, s.m., 38, 218 : représentation de toute chose ; 24 : image dune personne.

Possible, adv., 25, 29, 131, 152, 153 : peut-être.

Poudre (de projection), s.f., 45 : « En termes de chimie, se dit dune certaine poudre chimérique que des charlatans disent avoir la vertu de changer une grande quantité de métal imparfait, comme le plomb et le cuivre, en un plus parfait, comme lor et largent, pour peu quon en jette parmi. » (F).

Poursuite, s.f., 123, 205, 212, 214, 243 : efforts réalisés pour atteindre un but ; 21, 67, 174, 175, 316 : action de chercher avec assiduité à obtenir les faveurs amoureuses dune femme, à lépouser (emploi métaphorique quand il sagit de Pasithée-Sophie).

Poussière, s.f., 45, 264, 358, 359 : « menue poudre qui sélève de la terre dans la grande sécheresse » ; 52 : poudre fine obtenue en broyant un matériau solide.

Préoccupé, part. passé en emploi adjectival, 25 : (avoir lesprit) absorbé dans une seule chose.

Préservatif, s.m., 84 : moyen de se préserver, de préserver qqn contre un mal physique.

Président, s.m., 192 : « chef, ou lun des chefs, dune compagnie de juges » (R).

Presse, s.f., 123, 168, 280, 282, 284 : foule.

Presser, v.tr., 17 : serrer ; 8, 54 : « approcher lun contre lautre » (A) ; 93, 303, 359 : poursuivre, pousser qqn à ; 126, 127 : insister à laide de discours ; 152, 160, 221 : nécessiter une action rapide, urgente.

Prétendre, v.tr., 122, 127 : revendiquer ; 24, 197, 228, 313, 340 : avoir le projet ; 43 (1re occurrence), 87 : aspirer à ; 43 (2e occurrence), 357 : espérer ; 202, 237, 322 : assurer fermement que telle chose ou telle personne est pourvue de telle qualité.

Principe, s.m., 33 : cause naturelle, produisant des effets sur les autres corps de la nature ; 128 : commencement ; 42 : premières règles dun art, dune technique.

Priser, v.tr., 119, 242 : porter un grand intérêt à, attacher du prix à.

Privé, adj., 76 : apprivoisé ; loc. nom., homme p., 143, : particulier, sans rôle politique. – À ne pas confondre avec le participe passé du verbe priver, privé : qui manque de, qui na plus.

Privilégié (pour), part.passé, 32 : autorisé (à).

Prix, loc. adv., au p., 37 : en comparaison ; au p. de, 14, 100, 222, 266, 300 : par rapport à ; au p. de, 198 : en échange de.

Proche, adj., 103, qui est près ; 48 : qui est près par la parenté ; parfois adv., 75, 246 : près.

Procurer, v., empl. tr., 119 : faire profiter ; 139, 301 : causer, provoquer ; empl. pronom., 208 : se causer.

Profession, loc. verb., faire (une étroite) p. de qqc, 27, 341 : sengager à vivre selon qqc. ; faire p. de, 59, 269 (2de occurrence) : avoir pour métier ; 83, 50985, 269 (1re occurrence) : travailler à, soccuper de.

Promenoir, s.m., 70, 240, 252 : lieu où lon se promène.

Prompt, adj., 39 : rapide ; 90 : prêt, diligent.

Proposer (se), v. empl. pronom., 6, 19, 161, 179, 187 : se fixer pour but de ; 30 : se dire.

Propre, adj., loc. adj., de p., 16, 63 : de particulier ; en p., 67, 167, 172 : « Se dit aussi de ce qui appartient à quelquun, de ce dont il peut disposer. Un moine profès na rien de propre, qui soit à lui en propre. » (F) ; loc. verb., être p. pour qqn, 184 : « se dit aussi de ce qui est convenable », « se dit aussi de ce qui appartient à quelquun » (F).

Prudhomie, s.f ;, 199, 343, 347 : qualité de lhomme « sage, prudent et expérimenté » (F).

Prudence, s.f., 118, 143, 166, 186, 228 : sagesse.

Publier, v.tr., 30, 139, 148, 149, 172 : déclarer, rendre public, faire connaître (sans idée dédition sous forme de livre) ; 137, 158, 269, 360 : faire imprimer.

Pucelle, s.f., 171, 325 : jeune fille, vierge (sans connotation familière).

Purgation, s.f., 73 : purification, « se dit aussi en chimie de diverses préparations quon donne aux métaux et aux minéraux pour leur ôter leurs impuretés » (F).

Purger, v.tr., 72, 114 : épurer, débarrasser qqc. déléments nuisibles ; 327 : innocenter.

Qualifié, part. passé en emploi adjectival, 57, 187, 286, 301 : noble.

Qualité, s.f., 3 : caractéristique positive ; 7 : caractéristique ; loc. nom., hommes (personnes) de q., 48, 210 : de la noblesse ; de haute q., 159, 189 : de haute noblesse ; emploi plur., 29, 34, 118 : renseignements sur létat, la condition de qqn.

Quartier, s.m., 72, 75, 238, 258, 263 : partie dune ville ou dun ensemble architectural ; 147, 167 : partie dun pays, région, province ; 66 : partie de lunivers (par métaphore) ; 79 : partie de la mer ; 9, 73 : partie dun terrain.

Quitter, 164, 343 : exempter, affranchir dun serment.

Race, s.f., 122, 126, 127, 131, 135 : lignée, famille.

Raison, s.f., 21 : faculté de penser logiquement ; 82 : argument ; 87 : cause ; 41 : explication ; 6 : justification ; 33 : motif ; 217 : « en termes de géométrie, darithmétique et dalgèbre, signifie proportion, rapport dune quantité à une autre » (F) ; loc. nom., à juste r., 175 : à juste titre, logiquement, légitimement ; loc. verb., avoir r., 22 : détenir la vérité ; ramener à la r., 163 : raisonner, ramener à des idées justes.

Ranger, v., empl. pronom., 11, 197, 199, 202, 203 : se placer (parfois en rangs) ; loc. verb., se r. sous, 156, 301 : se soumettre à ; loc. verb., se r. à son devoir, 55 : se conformer à ; loc. verb., se r. de, 204 : se mettre au nombre de.

Rapport, s.m., 23, 26, 65, 106, 113 : analogie, ressemblance ; 39, 135 : compte rendu.

Raréfier, v.tr., 38 : dilater par la chaleur.

Ravalé, part. passé en emploi adjectival, 173 : déclassé socialement.

Ravaler, v., emploi pronom., se r., 212 : se rabaisser.

Rechercher une fille, loc. verb., 66 : chercher à obtenir une fille en mariage.

Récompense (en), loc. nom. prép., 19, 25, 61, 178, 189 : en revanche.

510

Reconnaître (se), v., empl. pronom., 19 : reprendre ses esprits, cesser de rêver.

Redoubler, v.tr., 158 : doubler, multiplier par deux ; 323 : augmenter ; loc. verb., r. le pas, 118 : accélérer lallure.

Réflexion, s.f., 8 (lumière), 20 (son) : « rejaillissement, réverbération » (A) ; 105 (âme) : méditation (proche du sens premier dans lemploi quen fait Sorel).

Réformation, s.f., 163 : amélioration.

Réformer, v.tr., 114, 240, 242, 272, 324 : transformer pour améliorer, corriger.

Réformés, part.passé substantivé, 327 : désigne des personnes moralement très rigoureuses.

Refuge, s.m., 171 : secours ; au sens fig., 268 : échappatoire.

Régler, v. tr., 32, 42, 161, 298, 348 : « déterminer, décider une chose dune certaine façon qui soit ferme et stable » (A) ; 128, 159, 287 : juger ; 217, 224, 242, 247, 279 : organiser qqc selon un modèle ; 229 : mettre au point ; sommaire i, 313, 343 : conforme à la morale ; 346 : conforme à la raison.

Relation, s.f., 18, 37, 46, 322, 337 : compte rendu, rapport, récit. Sorel nemploie le terme que dans ce sens.

Relevé, part. passé en emploi adjectival, 80, 91, 122, 128, 181 : qui est dun niveau supérieur, élevé.

Relever, v.tr., 11 : redresser ; 16 : jouer plus fort (musique) ; 59, 291 : rehausser, figurer en relief ; 95 : terme de jurisprudence féodale, dépendre de ; 168 : ramasser.

Remarquer, v.tr., 13, 38 : noter.

Remontrer, v.tr., r. (qqch) à qqn, sommaire i, ii, 88, 198, 283 : « se dit aussi dun supérieur à un inférieur, quand il lavertit doucement de son devoir » (F), avertir qqn de qqch. ; 156, 157, 162, 189, 319 : exposer (des idées), expliquer.

Rencontre, s.f., 24 : fait de se trouver fortuitement en présence de qqn ; 147 : « combat de deux partis ennemis qui se rencontrent par hasard » (R) ; 183, 196 : coïncidence, correspondance.

Rencontrer, v., emploi tr, 48 : retrouver ; empl. pronom., se r., 15, 18, 23, 77, 137 : se trouver (soi-même).

Rendre, v.tr., r. un son, 31 ; r. de la clarté, 58 ; r. du sang, 320 : émettre, produire ; 169 : « participer au bien ou au mal commun avec plusieurs » (F).

Représenter, v., empl. tr., 12, 17, 18, 53, 58 : figurer, montrer ; symboliser : 306, 307, 308, 310, 312 : symboliser ; 205, 210, 226 : décrire ; 59, 60, 61 (2e occurrence), 79 : jouer (théâtre), interpréter ; 108 : présenter ; 127 : remplacer un supérieur ; sommaire i, 153, 158, 162, 165 : expliquer ; empl. pronom., 13, 24, 26, 27, 28 : se figurer, imaginer ; 6, 31, 42, 47, 107 : sexpliquer ; 19, 186 : prendre conscience.

Résoudre, v.tr., 7 : décider.

Ressentiment, s.m., 53 : « souvenir quon garde des bienfaits » (A) ; 194 : « se dit figurément en morale, des sentiments de lâme, quand elle est émue de certaines passions » (F).

Ressentir, v., empl. tr., 208 : éprouver ; 99 : rappeler, partager certaines caractéristiques avec, avoir des points communs avec ; empl. pronom., se r. de, 169 : partager.

Resserrer, v.tr., 75, 76, 237 : ranger pour conserver, garder (R, sens absent de Furetière et du dictionnaire de lAcadémie).

Restaurateur, s.m., 22 : qui répare, qui remet en état.

Restaurer, v.tr., 231 : réparer ; r. qqc à 511qqn, 55 : rendre qqc à qqn, rendre des forces à qqn.

Retracer, v.tr., 15 : suivre une nouvelle fois une trace, un itinéraire.

Révolution, s.f., : 26 : 230 : « mouvement des astres accompli lorsquils reviennent au même point du Zodiaque » (F) ; 170 : changement, bouleversement.

Rhabillé, part. passé en emploi adjectival, 202 : à qui lon a donné des habits neufs. Sorel joue avec le sens de « réparé, rectifié », que le mot peut aussi avoir.

Risée, s.f., 48, 209 : moquerie ; 50, 62 : éclat de rire moqueur.

Rompre, v.tr., 78, 328, 358 : briser ; 55 : user, déchirer (un vêtement) ; 51, 259 : interrompre ; 66, 330 : mettre un terme.

Rouiller, v.tr., 51 : « On dit abusivement rouiller les yeux dans la tête, pour dire les rouler, les remuer affreusement, en signe de dépit et de colère. » (F).

Roulement, s.m., 16 : « effet produit par une suite de coups très rapides » ou « différence dintensité dans la vibration dune note dun instrument à cordes » (cnrtl citant Berlioz), Sorel emploie le terme à propos du luth.

Rustique, adj., 61, 89, 206, 317, 342 : de la campagne.

Sablon, s.m., 46, 117 : sable.

Sacrificateur, s.m., 291, 303, 310, 341, 359 : « prêtre qui offre à lautel des sacrifices, des oblations pour le peuple » (F).

Sarabande, s.f., 58 : « suite désordonnée de gens qui courent ou sagitent en faisant beaucoup de bruit » (cnrtl) ; 79 : danse dorigine espagnole. – Le 1er sens nest pas attesté au xviie siècle, Sorel lui donne peut-être le sens de danse : effectuée par des « bouffons », elle peut se rapprocher du sens signalé.

Satisfaction, s.f., 1 : action de satisfaire, de répondre à une attente positivement ; 154 : « sorte dexcuse quon fait à une personne parce quon la offensée, ou quon lui a déplu » (R).

Satisfaire, v., empl. tr. dir., 43 : contenter ; emploi tr. ind., 134 : répondre ; 222 : combler le désir de ; empl. pronom., 47 : se contenter.

Sauteur, s.m., 58, 277 : artiste exécutant des acrobaties.

Sauveté, s.f., 284 : fait dêtre en sécurité, hors de péril.

Scandaliser, v.tr., 327 : « déchirer la réputation de quelquun, le blâmer » (F).

Sentiment, s.m., 4, 18 41, 295 : faculté de sentir, de percevoir une sensation ; 193 : façon de ressentir les choses ; 14 : « certains mouvements qui sont inspirés de la nature » (A), mouvement instinctif ; 17, 148, 287 : affection, passion, mouvement de lâme ; 61, 80, 105, 117, 181 : opinion.

Seoir, v.intr., 258, 259 : sasseoir.

Sexe, s.m., 33, 34, 69, 150, 171 : genre (mâle ou femelle) ; 168 : les femmes.

Si, conj., loc. conj., s. ce nest que, 144, 321, 344 : à moins que.

Soin, s.m., 4, 14, 25, 73, 174 : « diligence que lon apporte à faire réussir une chose, à la garder, à la perfectionner, à la conserver » ; 59, 70, 87, 156, 203 : souci, inquiétude, tourment ; 108, 218 : attachement porté à une personne (F) ; 42, 303, 304 : application ; loc. v., prendre le s. de, 141 : accepter la responsabilité de ; prendre le s., 46 : veiller au bon état ; avoir (assez de) s. de, 53, 76, 93, 120, 137 : veiller à, soccuper de.

Solide, adj., 11 : dur, ferme ; au fig., 122, 267 : ferme ; 173, 204, 253, 288, 304 : important (R), sérieux, profond ; 113 : 512pour une science « fondée sur des principes fermes et démontrés » (F).

Songer, v., empl. tr.dir., 359 : rêver ; empl. tr. ind., 42, 51, 62 : se demander ; s. à, 6, 18, 43, 64, 65 : penser à.

Sonner, v., empl. intr., 247 : produire un son ; empl. tr. dir., 16 : faire résonner ; empl. tr. ind., s. de, 55, 322 : jouer dun instrument ; 277 : faire rendre des sons.

Sortable, adj., 67 : qui convient, assorti aux circonstances.

Sortie, s.f., 131 : issue dune action, conséquences dun choix.

Souffrir, v., empl. intr, 10 : éprouver de la douleur ; emploi tr., 78 : subir ; 85 : tolérer ; 211 : supporter.

Spéculatif, s.m., 81 : « contemplatif, qui médite et qui travaille sur des choses un peu abstraites » (R), « qui médite attentivement sur des matières philosophiques » (A).

Sphère [armillaire], s.f., 70 : « instrument composé de six grands cercles, et de quatre petits, qui sert à montrer la composition et le mouvement des cieux, dans lesquels on imagine un même nombre de cercles qui nous expliquent tous les phénomènes ou apparences célestes » (F) ; loc. verb., savoir la s., 344 : connaissance liée à cet instrument, « connaissance des principes de lastronomie » (A).

Subsister, v. intr., 65, 208 : (personne) continuer à être, exister encore ; 37, 123, 240, 347 : (objet) continuer à être, demeurer dans un certain état.

Substance, s.f., 42, 214, 295, 296, 301 : ce qui subsiste par soi-même, opposé à accident.

Subtil, adj., 12, 101, 243, 294 : « ce qui est le plus épuré, ou séparé de ses parties grossières » (F), très léger, dune fluidité extrême ; 17, 67, 72, 86 : « fait avec adresse » (F) ; 38, 51, 67 : qui agit avec une adresse exceptionnelle, qui maîtrise une technique ; 60, 114, 322 : « qui comprend aisément les choses » (F), 248 : « qui agit promptement » (F).

Subtiliser, v.tr., 217 : rendre subtil, transformer en abstraction.

Subtilité, s.f., : 80, 106, 324 : maîtrise dune technique, adresse, notamment manuelle, 114, 204, 339 : complication, manipulation intellectuelle, ruse (péjoratif, « opposé à solidité »).

Succéder, v., empl. tr., 138 : venir après ; empl. intr., 79 : arriver.

Suite, s.f., 196, 317 : continuation ; 16 : mélodie, enchaînement des notes ; 126, 325 : enchaînement des épisodes dun récit, des générations dune généalogie ; 62, 66, 201 : « Se dit du train, de léquipage dun homme, de ce quil peut mener après lui. » (F) ; 304, 321 : conséquence ; loc. nom., à la s. de, 278 : derrière.

Superbe, adj., 31, 51, 53, 66, 68 : magnifique ; 278 (2e occurrence), 286, 290, 342 : orgueilleux, arrogant.

Superbe, s.m., 263, 272 : orgueilleux.

Superficie, s.f., 38, 99, 295 : surface.

Superfluité, s.f., 34 : « ce qui est de trop, qui est inutile » (F). – Les cheveux sont formés des s. du cerveau pour Sorel.

Superstitieux, adj., 7, 44, 322 : qui est habité par une « dévotion ou crainte de Dieu mal ordonnée ».

Sûrement, adv., 223 : dans la sécurité.

Surnom, s.m., 329 : appellation familière ; 170, 172, 177, 331, 333 : patronyme.

Surprendre, v.tr., qqn ou qqc s. qqn, 64 : étonner ; qqn s. qqn, 120 : découvrir qqn qui ne sy attend pas ; 177 : semparer de, mettre hors de combat 513(milit.) ; fig., 206 : vaincre par surprise ; qqc s. qqn, 276, 330 : affecter.

Surprise, s.f., 9, 73, 119, 281 : tromperie, ruse.

Sympathie, s.f., 17 : convenance dhumeur ; 68, 84, 149 : « vertu naturelle par laquelle deux corps agissent lun sur lautre, comme lambre sur la paille, et laimant sur le fer » (F).

Table, s.f., 57 : meuble ; 70 : « Se dit aussi de la description quon fait de quelque partie dun art, ou dune science en une feuille, pour la faire concevoir tout dune vue, et soulager limagination et la mémoire. La chronologie, la géographie, ont été plusieurs fois produites en Tables. » (F).

Tablette, s.f., 117 : « se dit aussi dune espèce de petit livre ou agenda quon met en poche, qui a quelque peu de feuilles de papier ou de parchemin préparé, sur lesquelles on écrit avec une touche ou un crayon les choses dont on veut se souvenir » (F).

Tanné, part. passé en emploi adjectival, 36 : « la couleur qui ressemble au tan [poudre menue qui sert à la première préparation des cuirs, faite décorce de jeune chêne battu] ou châtaigne, qui est une espèce de roux fort brun » (F).

Tant, loc. conj., t. y a que, p. 190, 218, 255, 330 : « il y a en tout cas ceci, à savoir que » (cnrtl).

Tâter, v., empl. tr. dir., 16 : toucher ; emploi tr. ind., 57 : goûter.

Taxer, v.tr., 160 : imposer ; 325 : « mot qui vient du grec, et qui est rarement reçu aujourdhui dans le beau langage pour dire blâmer, noter, reprendre » (R. citant Vaugelas).

Temps, loc. adv., au même t., 6, 36, 52, 57 : au même moment, en même temps ; loc. conj., au même t. que, 60 : dès que.

Tenir, v., empl. tr., 49 (t. un chemin), 185 (t. une méthode) : suivre ; loc. verb., t. qqc à (grand) honneur, 65, 214 : considérer qqc comme un témoignage destime, de considération ; empl. pronom, 10, 76 : être, rester dune certaine manière ; 259 : sestimer ; 19, 62, 79 : sempêcher, se retenir.

Théâtre, s.m., 8, 61, 238, 243, 307 : amphithéâtre ; sommaire ii, 209, 275, 276, 307 : salle de spectacle ; 58, 59, 60, 62, 276 (2e occurrence) : estrade, scène, « lieu élevé où lon représente des tragédies, des comédies, des ballets, des opéras » (A) ; métaphore, t. du monde, 126 : jeu social.

Tige, s.f., 76 : branche ; 181, 185, 192 : origine dune lignée généalogique, souche : « Se dit figurément en morale, et en parlant de généalogie. La parenté nest fondée que sur ce quon vient de la même tige, dune souche commune. Pour compter les degrés de parenté, il faut remonter jusquà sa tige. » (F).

Tirer, v., empl. tr., 4 : amener à soi ; 23, 69, 105, 241, 315 : déduire ; 27, 74, 87, 103, 122 : retirer ; 137, 170, 172, 332, 340 : emprunter, puiser à la source ; 211, 243, 295, 296 (2e occurrence), 313 : extraire ; 321 : inspirer ; 246 : tracer ; 254 (une table) : mettre en place ; loc. verb., t. le portrait, 26 : faire dessiner un portrait par un peintre ; t. vengeance, 149 : se venger ; t. de hasard, 181 : protéger ; empl. pronom., se t. de, 123, 126, 344 : se retirer de, fuir.

Toucher, v.tr., 11 : établir un contact ; fig., sommaire i, 9 : émouvoir ; 7 : concerner.

Tracas, s.m., 130 : « bruit, agitation de gens qui vont et qui viennent » (A) ; 218, 318 : « embarras des affaires du monde, peine et agitation de corps 514et desprit quon se donne pour les faire réussir » (F).

Trafic, s.m., 266, 273 : « vente ou échange de marchandises, de billets, dargent en commerce, et à négocier » (F).

Tragi-comédie, s.f., 342 : pièce de théâtre mettant en scène des personnages haut placés, caractérisée par de nombreuses péripéties et à la fin souvent heureuse.

Tragi-comique, adj., 60 : rappelant la tragi-comédie.

Train, s.m., 66, 129, : suite de domestiques ; 278 : suite de personnes ; 343 : direction, mouvement ; loc. nom., t. de vie, 125, 190, 191 : mode de vie ; loc. verb., se mettre au/en t. de (+ infinitif), 124, 346 : commencer de.

Trait, s.m., 101 (influences) : « ce que lon pousse, ce que lon chasse au loin » (F) ; 7, 21, 26, 208, 273 : flèche du regard ; 17, 20 : flèche sonore ; 38, 75 (contour des parterres dun jardin), 111 (rides) : ligne ; 28 : « parties et configurations du visage » ; plur., t. de prudence et de savoir, 118 : « se dit figurément des choses morales et spirituelles » (F), paroles.

Transcendant, adj., 42 : « Terme de philosophie scolastique. Il se dit des attributs ou qualités qui conviennent à toutes sortes dêtres sans exception, comme dêtre un, vrai, bon. » (A).

Transport, s.m., 21 : « fureur poétique » (F) ; 26, 299 : « Ravissement, extase » (A), plur., 212, 301 : « trouble, agitation de lâme par la violence des passions » (F).

Transporter, v.tr., 6 : porter dun lieu à un autre ; 248 : troubler par la violence des passions, mettre en extase.

Travail, s.m., 75 : occupation, besogne de louvrier ; 130, 237, 249, 252, 267 : « occupation, application à quelque exercice pénible, fatigant, ou qui demande de la dextérité » (F) ; 282 : douleur, souffrance.

Travailler, v.tr., 23, 71, 72, 75, 81 : faire qqc. qui donne de la peine.

Traverse, s.f., 202 : double sens, sens premier : sentier, chemin qui en croise un autre ; sens figuré : « malheur, accident, chose fâcheuse » (R), « obstacle » (F et A) ; 218 : seulement le sens figuré.

Trêve, s.f., 146 : pause dans un conflit ; loc. verb., donner t., 240 : faire une pause, sinterrompre.

Triomphe, s.m., 3, 79, 155, 278 : cérémonie daccueil dune personnalité importante ; 5, 23, 227, 247, 248 : « cérémonie ou solennité quon pratiquait autrefois à Rome pour faire honneur à un victorieux, en lui faisant une entrée magnifique » (F) : le héros défile sur un char, suivi de ses ennemis défaits et des richesses conquises. Dans La Solitude, le terme désigne souvent le défilé dune personne éminente sur son char ; loc. verb., mettre qqn en triomphe, 326 : honorer.

Tunique, s.f., 33 : « en termes de médecine, se dit des pellicules ou membranes qui enveloppent les vaisseaux ou certaines parties nobles du corps, y compris la rétine » (F).

Usure, s.f., 11 : intérêt dun prêt (sans connotation péjorative) ; 308 : intérêt, « profit illicite » (F).

Usurier, s.m. : 160, 355 : « celui qui prête à usure sur gages, par obligation, qui exige des intérêts illégitimes » (F).

Vacarme, s.m., 257 : « Bruit, querelle, émotion entre gens du peuple. Cette harengère a fait grand vacarme chez un bourgeois. Il y a eu grand vacarme chez ces filles de joie, des bretteurs ont jeté les meubles par les fenêtres. » (F).

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Vacation, s.f., 334 : profession.

Vaisseau, s.m., 6, 51, 140, 187 : bateau ; 72, 74, 97, 359 : récipient ; 100 : véhicule.

Valeur, s.f., 145 : prix ; 140, 146, 147, 151, 160 : courage.

Végétable, adj., 198 : « se dit à propos des plantes et veut dire qui peut croître » (R).

Végétation, s.f., 40 : action de végéter, cest-à-dire de pousser, de croître.

Vérifier, v.tr., 331 : examiner le degré de vérité dun fait, dune opinion ; 344 : illustrer un propos, démontrer sa véracité.

Vertu, s.f., sommaire ii : exercice de la vertu ; 2 : qualité morale, éminence morale ; 174, 330 : courage.

Vexer, v.tr., 159 : tourmenter.

Viande, s.f., 254 : chair des animaux ; 57, 257 : aliment, plat.

Voie, s.f., 244 : chemin ; sommaire ii : conduite à suivre ; 8 : moyen ; 241 : trace, piste.

Vulgaire, adj., 3 : humble, dun rang inférieur ; 13, 14, 26, 34, 43 : commun, ordinaire ; 133 : entre les deux.

Vulgaire, s.m., 122, 148, 223, 334, 339 : peuple, foule.

Zèle, s.m., 24, 70, 200, 218, 292 : « Affection ardente pour qqc. Il se dit principalement à légard des choses saintes et sacrées. » (A).