Résumé : À une modernité triomphante portée par des logiques de certitudes et de progrès incarnés dans des États nationaux et colonisateurs, a succédé un régime de modernité traversé par des logiques d’incertitudes dans une société-monde. Dans ce régime ultramoderne où les idéaux séculiers eux-mêmes sont sécularisés, les rapports entre religieux et le séculier se recomposent : la tendance est aujourd’hui moins à l’alternative du religieux ou du séculier qu’à la conjonction du religieux et du séculier.