Résumé : Comment dans l’hôpital public, la variable religieuse peut, d’une part, être mobilisée par les patients croyants dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation (AMP) et, d’autre part, prise en compte ou non par les soignants ? C’est à partir d’enquêtes menées dans divers centres de médecine de la reproduction qu’on abordera la question. Dans cet espace, le recours à l’AMP est le signe d’une sécularisation de ces pratiquants. Leur éthique dresse les contours d’une morale de situation.