Résumé : En 1995, une mise en perspective sociologique de la laïcité possédait peu de légitimité scientifique. Le projet du GSRL était un défi nécessitant un cadre conceptuel fondé sur le refus d’une conception de la laïcité comme « exception française » et sur la relecture des classiques. Le postulat socio-anthropologique historiquement au fondement de la sociologie de la religion et le paradigme de la sécularisation ont été interrogés. Cette démarche apparaît toujours porteuse de nouvelles recherches.