Résumé : L’étude des prises de position du médecin Lafont-Gouzi, permet de mesurer les déplacements de la science des mœurs vers une pensée réactionnaire dans les premières décennies du xixe siècle. Tournant le dos à l’idéal de régénération collective et républicaine porté par les Idéologues et leurs héritiers, il choisit de mobiliser les fondements de la médecine néo-hippocratique pour stigmatiser les effets de la Révolution française et dénoncer la dégénération des populations françaises.