Résumé : L’application de procédés métathéâtraux à la mise en scène d’opéras rossiniens a donné lieu à des interprétations variées. Pizzi, en particulier, en a fait l’un des éléments-clés de sa poétique. C’est ce que montre l’étude de trois de ses productions rossiniennes, Semiramide (1980), où le chœur, hors scène, est habillé comme le public du XIXe siècle ; Tancredi (1992), où il propose deux ouvertures de scène l’une dans l’autre ; Mosè (1993), où l’aspect visuel est celui d’un spectacle in fieri.