Résumé : Le procès de Gilbert Génébrard vise l’un des chefs jusqu’au-boutiste de la Ligue. Il répond à la nécessité politique de neutraliser une forme de zèle catholique qui s’appuie sur un réseau relationnel connecté à la dorsale catholique (de la cour de Sixte Quint à celle de Philippe II), un imaginaire de guerre sainte, un idéal théocratique et un droit de résistance au tyran promus par la prédication et l’imprimé. Autant d’éléments qui nuisent à la réduction en l’obéissance du royaume par Henri IV.