Résumé : Il serait réducteur de ne s’attacher qu’à la météorologie des Memoranda : le temps dans tous ses états obsède le diariste. Il s’agit d’abord, bien sûr, du temps qui passe : les travaux et les jours se déploient, dans une infinie mélancolie. Il s’agit ensuite du temps qu’il fait. Mais surtout, « l’empaysement » de Barbey s’inscrit tout à la fois dans le retour des souvenirs et dans les variations atmosphériques qui, inextricablement imbriqués, constituent pour lui le charme normand.