Résumé : Dans les Memoranda de Barbey d’Aurevilly, la douleur revêt une signification métaphysique et une valeur esthétique essentielle. La galerie de portraits douloureux et les ekphraseis de tableaux où le corps souffrant a toute sa place sont l’occasion pour l’écrivain de définir une poétique de la douleur, qui nourrit en profondeur son imaginaire romanesque, lequel peine à se départir d’une fascination équivoque pour la « beauté de [la] souffrance ».