Résumé : Dès ses premières œuvres, Marguerite Duras s’est inspirée de la tradition européenne des contes pour leur emprunter leur pouvoir d’enchantement, qui permet de plonger dans l’émerveillement propre à l’enfance. À partir de 1980 et singulièrement dans La Pluie d’été et L’Été 80, cet usage jusqu’alors implicite devient explicite ; la romancière veille cependant à neutraliser la dimension moralisatrice que l’on prête d’ordinaire aux contes.