Résumé : Ce roman joue exemplairement de la discrète mais riche polysémie de deux notions non littéraires, revers l’une de l’autre, garder et changer. La surveillance, sinon ludique, y est montrée sous son aspect défectueux, interrogeant la notion de distraction. De soi, à l’autre, au commun, le roman met en scène le deuil d’une Totalité impossible réunissant garder et changer et des façons de conjuguer l’existence et le changement – de vie, d’avis, d’envie, d’amants, de lieu, du monde.