Résumé : Si Duras revisite certains des plus grands mythes, elle écrit en mythopoète, ouverte à la Rumeur comme source inépuisable d’histoires et réservoir de la mémoire collective. La rumeur se fait ainsi épiphanie du récit ; les voix multiples fondent la polyphonie du récit durassien, transmettant les histoires et faisant de l’autrice une chambre d’écho et une passeuse d’hybris.