Résumé : Cet article, inspiré par une expérience du théâtre appliqué au cadre institutionnel, repère deux aspects de la voie négative du lexique de Gilles Deleuze, l’intensité et l’immanence, et il les relie au travail de Valère Novarina. Il soutient que la voie négative est essentiellement synthétique et capable de combler l’écart entre l’art et la vie, qu’il fait un fondement philosophique apte pour le théâtre appliqué. Cette hypothèse est illustrée par un récit traditionnel de l’Écosse du nord.