Résumé : Huysmans a fait de Durtal le dernier porte-parole romanesque de son antimodernité. Alors que cette parole répète d’abord le traditionnel discours antiprogressiste et antimatérialiste hérité de Baudelaire, elle se singularise ensuite par sa critique de l’Église moderne et le rêve d’une nouvelle oblature artistique. Depuis Là-bas jusqu’à L’Oblat, le présent article étudie tant l’antimodernité de Durtal en tant que système de pensée, que comme l’expression d’un héroïsme tragique.