Résumé : Dominé par la proximité de la mort, cet essai consacré à la littérature, véritable pendant des Écrits sur l’art, ne cherche pas à défier le Destin. Confronté à une nouvelle crise de l’imaginaire, Malraux doit s’accommoder de l’aléatoire. Au lieu de le considérer comme force contraire, il l’adjoint à sa création. À l’impossibilité du sens, il répond par l’invention d’une forme. S’il condamne le Musée imaginaire, l’imaginaire de l’aléatoire intègre le hasard, projetant l’œuvre dans une dynamique.