Résumé : Normes et transgressions chez un artiste ne sont pas diamétralement oppositionnelles. Elles forment plutôt une ambivalence simultanée. À la lumière de ce constat, nous examinerons le concept positif de la transgression chez Malraux, dans le sens d’une poussée vers les autres, accompagnée d’une dépersonnalisation, dans Le Miroir des limbes, où franchir/briser ainsi les limites du moi pour aller vers les autres joue contre son égoïsme naturel, produisant une tension dynamique et créatrice.