Résumé : L’esthétique moderne est divisée en deux branches – l’anglo-américaine et la continentale. Une cause majeure de cette division tient à leurs divergences de vues concernant la place de l’histoire dans l’esthétique, la première tendant à minimiser les considérations historiques, quand la seconde les embrasse bien volontiers. Cet article explore la place de l’histoire dans la théorie de l’art d’André Malraux et soutient que sa pensée permettrait de résoudre rapidement ce désaccord de longue date.