Résumé : Dans Chemins d’eau, Jean Rolin dessine un sillon capricieux : c’est là un voyage de la lenteur ouvert à l’ordinaire et au banal. Mais cette saisie du monde commun, qui s’inscrit dans une évolution contemporaine du voyage littéraire, se fait livre en main : cette traversée au fil de l’eau est aussi une traversée au fil de la bibliothèque. Pour autant cette saisie du monde des péniches et des cours d’eau l’amène à une attention vigilante envers les formes animales pour mener une réflexion politique.