Résumé : La représentation du chemin, adossée à une pratique, doit prendre en compte divers paramètres : la mobilisation de tous les sens, le mouvement et la vision de près. Il est en outre impossible, lorsqu’on emprunte un chemin et qu’on le met en mots, d’échapper à un passé inscrit dans le territoire, à des souvenirs personnels ou livresques. Enfin, la pratique des chemins, telle que les œuvres étudiées dans ce volume la réinventent, est loin d’être exempte de visées critiques, parfois subversives.