Résumé : Cet article examine l’esthétique de la mobilité dans trois romans de jeunesse d’Afrique francophone. A priori, la route n’est pas un espace de vie pour l’enfant à cause de sa dangerosité, mais dans ces œuvres, elle fonctionne comme espace narratif sous la forme métaphorique du « chemin de la vie ». La route suscite la vocation d’écrivain chez l’enfant, mais elle sert aussi à mettre en évidence la condition enfantine, qui trouve son expression dans une dé-route existentielle.