Résumé : Barbey d’Aurevilly oppose la peur théologique de Blaise Pascal, inspirée par l’enfer, à la peur simplement métaphysique que cherchent à produire les contes d’Edgar Poe, provoquée par ce que la mort a d’inconnu et de mystérieux. Dans ses récits de fiction, il déplace l’objet de l’épouvante, pour faire naître celle-ci, non pas par tant de phénomènes étranges ou inquiétants, mais d’une prise de conscience de la transcendance du Mal. Le fantastique chrétien se dégage ainsi du fantastique profane.