Résumé : En examinant les vieilles femmes principales d’Une vieille maîtresse et de L’Ensorcelée, cette étude met en lumière l’importance de la femme âgée dans l’œuvre aurevillienne et propose de lire les romans de Barbey d’Aurevilly comme des odes à l’héroïsme de la vieillesse. En s’appuyant sur les thèses de Simone de Beauvoir dans son essai La Vieillesse, cet article montre comment Barbey bouleverse une longue tradition de misogynie et de gérontophobie.