Résumé : L’émotion est un élément moteur de la critique selon Barbey d’Aurevilly : pas de communication réelle ni de vérité sans cette circulation des émotions qui se propagent de l’artiste au critique, du critique au lecteur, selon un imaginaire vitaliste, accordant toute sa place à la physiologie. Au rebours d’une conception savante et impersonnelle de l’art et de la critique, Barbey voit en eux une affaire de vie, « la vie qui fait l’éloquence, la passion, l’intensité, l’enthousiasme ».