Résumé : Les paysages accueillant les errances mélancoliques des promeneurs solitaires dans les romans de Jules Barbey d’Aurevilly et de Joris-Karl Huysmans, sont composés de manière à rehausser la présence obsédante du vide. L’interaction entre les personnages et la représentation des paysages les transfigure réciproquement. Composition picturale, poétique et sonore, les forêts et les landes désertes laissent ressurgir depuis un lointain passé les âmes errantes qui s’y incarnent.