Résumé : Les Memoranda de Jules Barbey d’Aurevilly abondent en paysages qui, bien souvent, ne sont qu’esquissés ou ramenés à la dimension de la miniature. Dans ces brèves incises descriptives, le diariste se met en scène, tient le registre de la fuite des heures et parvient quelquefois, grâce à d’invisibles “poèmes en prose”, à saisir et à immobiliser, très provisoirement, la beauté d’une nature qui se dérobe sans cesse parce qu’elle est prise, comme le moi, dans le temps.