Résumé : L’œuvre « mémorialiste » de Francis Carco, considérée comme peu fiable par les historiens, a été jusqu’à présent négligée par la critique, alors qu’elle représente une part considérable de son œuvre, et qu’elle a joué un rôle, clé dans sa carrière, en le posant comme le maître d’un genre apparenté aux Mémoires : les « Souvenirs littéraires ». Carco profite de l’engouement que le public porte, après la Grande Guerre, à ce type de récit qui idéalise la vie des écrivains et des artistes de la Belle Époque en usant sans restriction des ressorts de la fiction.