Résumé : Dans une littérature contemporaine saturée de récits de marche à pied, où la lenteur du déplacement est censée garantir l’intensité de l’expérience loin de toute idée de performance, les récits de voyage à vélo développent leur propre cadence. Sur le mode de la frénésie juvénile et du défi, non sans auto-ironie, , Bicyclettres de J.-A. Danès (2018) et Sur la route du Danube d’E. Ruben (2019) réhabilitent la vitesse pour renouveler l’approche des paysages et revivifier l’écriture du voyage.